Plusieurs porteurs de projets issus des universités algériennes et tunisiennes ont pris part hier, au «Séminaire-contact Maghreb-Suède», tenu à l'USTHB (Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène) à Alger. Une rencontre qui vise à approfondir la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique entre les pays participants à travers l'organisation de cycles de formation au profit des encadreurs et des étudiants. Une opportunité selon le recteur de l'USTHB, Benali Benzaghou, qui estime qu'«une nouvelle étape de collaboration vient d'être amorcée avec les universités algériennes et celles des pays présents». Pour lui, ce séminaire est également une occasion pour «développer la recherche et créer de nouvelles relations avec des universités et les centres de recherche représentés par les participants». De son côté, la représentante du ministère de l'Enseignement supérieur, Mme Assia Ababou, affirme que l'Algérie reconnaît les qualités de l'enseignement suédois. Elle cite ainsi la téléphonie mobile et les énergies renouvelables comme modèles très développés en Suède. Son homologue suédois, M. Ulf Melin, souhaite voir ce séminaire-contact se concrétiser en coopération à long terme, dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon lui, l'organisation régulière de séminairescontact comme celui d'Alger, permet le renforcement de la coopération algéro-suédoise. D'autant, poursuit-il, «des rencontres similaires entre la Suède et d'autres pays ont déjà connu une réussite». Intervenant également, l'ambassadeur de la Délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Marek Skolil, rappelle la «grande importance» que l'UE accorde à la coopération algéro-européenne et ce, dans de nombreux domaines. Il assure qu'outre les richesses naturelles, l'Algérie possède également un important potentiel de «matière grise».