Plusieurs centaines de travailleurs ont pris part, hier, dans la matinée, à une marche qui s'est ébranlée de la Maison de la culture vers le siège de la Wilaya à l'appel de la coordination de wilaya de Béjaïa du Snapap (Syndicat national autonome des personnels des administrations publiques). A travers cette manifestation de rue appuyée par une grève générale qui a paralysé les administrations publiques de la wilaya, le Snapap réclame entre autres «un salaire décent pour faire face au pouvoir d'achat, la révision du régime indemnitaire, la révision du statut général de la Fonction publique et la révision du statut particulier ». Dans sa déclaration de l'appel à la grève, tout en exigeant le maintien de la retraite anticipée, le Snapap a appelé au rejet du nouveau code du travail, la diminution des allocations familiales, la nouvelle définition du SNMG et la loi de finances 2017. Lors d'une prise de parole improvisée au terme de la marche, Nabil Ferguenis, syndicaliste au Snapap, a réitéré l'exigence de l'intégration des syndicalistes et des travailleurs suspendus pour leurs activités syndicalistes ainsi que la régularisation des 159 ouvriers professionnels de l'éducation, le respect de la liberté syndicale et un siège pour la coordination de wilaya.