La permanence de la wilaya de Annaba de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a été installée, dans l'après-midi de lundi, par Hacène Maâlem, coordinateur régional de l'Est de la HIISE, en présence notamment de représentants des partis activant dans la wilaya. La cérémonie d'installation s'est déroulée au niveau de la grande salle de la Direction des services agricoles (DSA). Des bureaux lui ont été attribués au sein de cette direction pour entamer ses activités. La coordination de cette permanence a été confiée au professeur Abdelkrim Kadi, ex-recteur de l'université Badji-Mokhtar de Annaba. Elle est composée de huit membres dont des magistrats et autres représentants de la société civile. Son installation intervient à moins de trois mois des élections législatives du 4 mai 2017. La tâche de cette permanence consiste en l'encadrement et le suivi des élections avant, durant et après le scrutin. Dans son intervention, le coordinateur de la région Est de la HIISE a indiqué que cette dernière bénéficie de l'autonomie financière, ajoutant qu'elle œuvrera dans la transparence, conformément aux textes constitutionnels. Par ailleurs, une certaine fébrilité est constatée au niveau des sièges locaux des partis. A ce titre, une dizaine de ces derniers ainsi qu'une liste d'indépendants ont procédé au retrait des formulaires dans le but de prendre part aux prochaines législatives. Il reste que la rue à Annaba est très loin des préoccupations des candidats à la candidature pour une place au soleil, dont certains, pour ne pas dire la majorité, des élus de la précédente législature n'ont rien apporté aux électeurs de leurs circonscriptions. Ils essaient quand même de décrocher un nouveau mandat synonyme d'autres avantages matériels et moraux. La principale préoccupation de la rue à Annaba ces derniers temps est plutôt l'envolée des prix des produits alimentaires. Depuis le début de cette nouvelle année 2017, ces prix ne font que grimper, presque de jour en jour. Certains produits à l'exemple de la tomate fraîche, de l'ail, de la clémentine, de la banane ainsi que de la sardine ont vu leurs prix passer du simple au double alors que les augmentations pour le reste des produits vont de 20 à 50%. Situation qui ne laisse pas beaucoup de temps aux gens pour penser à autre chose.