Ainsi donc, le verdict est tombé et les 17 listes déposées avant le 5 mars à minuit, délai de rigueur de dépôt de dossiers, ont été toutes retenues par l'administration, après les 10 jours accordés pour l'étude puis la validation ou le rejet desdits dossiers. 17 listes vont donc prendre part au rendez-vous du 4 mai prochain, représentant des formations politiques ou des alliances de partis, rassemblées pour la circonstance. 170 concurrents de différentes tendances seront donc en course pour convoiter les 10 sièges réservés à la wilaya de Mila, à la chambre basse du parlement, avec un Boudjemaâ Torchi tête de liste du RND, considéré comme le doyen des candidats, puisqu'il va tenter de briguer son 3e mandat d'affilée. Suivi par Kamel Boulemaïz, finalement tête de liste du FLN, pour un 2e mandat, alors que la rumeur donnait jusqu'au dernier moment, l'éventuelle candidature à ce poste, du docteur Khaled Saïd qui a payé, semble-t-il les frais de son rapprochement étroit avec le SG du parti et président de l'Union médicale algérienne (UMA), mis certainement sous pression par des cercles du vieux parti, afin de faire abstraction sur ce choix. Puis, respectivement et également pour un deuxième mandat, Mohamed Bourouagh pour le Front des Algériens libres – Abderazzak Meghouache représentant Ahd 54 – Khelifa Hadjira de l'Union pour Ennahda, la justice et le développement – il y a également, Nora Labiod (3e) sur la liste RND et Amel Bougherara (3e) sur celle du FLN. A cela s'ajoute la liste du PT, menée par l'éternel candidat Ammar Djouambi – du MPA avec Hocine Bouzenka - Sayeh Chiheb pour El Fedjr El Djadid – Noureddine Athmani pour le Front de l'Avenir – Mourad Nouioua pour le FFS – El Hachemi Bouadj représentant la liste de l'ANR, également Ahmed Hiour pour TAJ, Zoubir Bouzebra pour le PNSD – Mehdi Zentout, actuel P/APC de Beinen pour l'alliance Hamas/Parti du changement – Abdelhak Messaouden pour le parti El Islah – Saïd Nasrouche pour une alliance de 5 petits partis et Fateh Boulefrah pour le parti de la jeunesse. Seulement, ces candidats ou autres, vont-ils pouvoir convaincre les électeurs d'accomplir ce devoir électoral qui intéresse de moins en moins de citoyens, pour les raisons que tout le monde connait.