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LE POUVOIR VEUT «À TOUT PRIX» INTEGRER LE MSP DANS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
Les dessous d'une «obsession»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 05 - 2017

A quoi obéit le souci en haut lieu à vouloir, coûte que coûte, intégrer le MSP dans le gouvernement post-élections législatives du 4 mai dernier ?
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Bien avant le verdict, définitif celui-ci, du Conseil consultatif au sujet des résultats des élections législatives de jeudi dernier, le président de la République a chargé le Premier ministre d'entamer les consultations en vue de la constitution du nouveau gouvernement qui devra obéir justement à ces résultats selon l'esprit et la lettre de la nouvelle Constitution de février 2016. Et le tout premier pas de Abdelmalek Sellal a été de recevoir, mercredi dernier, le président du MSP, lui faisant part de l'offre du président de la République de rejoindre le futur exécutif.
Proposition à laquelle Abderezzak Mokri a affirmé réserver la réponse, le Conseil consultatif national du mouvement devant, selon lui, l'étudier lors d'une session extraordinaire prévue la fin du mois en cours. Une sollicitation qui, loin d'étonner, intrigue par son «inopportunité constitutionnelle mais aussi son timing. La nouvelle loi fondamentale du pays stipule que le président de la République consulte la majorité parlementaire pour constituer le gouvernement. Une majorité que détient largement le duo FLN-RND qui cumule provisoirement, dans l'attente des résultats définitifs de l'institution que préside Mourad Medelci, pas moins de 264 sièges. Ce qui exempte le Président de toute contrainte d'élargissement du prochain gouvernement au-delà du cercle de l'allégeance déjà garni du trio MPA-TAJ-ANR qui comptabilise 38 sièges parlementaires, une escarcelle plus consistante que celle du MSP.
A quoi obéit, donc, ce souci en haut lieu, de vouloir à tout prix associer le MSP à la constitution du gouvernement post-élections législatives du 4 mai dernier ?
Pour le secrétaire général du Mouvement Nahda, qui affirme que l'alliance triangulaire que son parti a scellée avec le FJD et El Binaa qui comptabilise 15 sièges de députés, n'a pas reçu d'offre de participation au prochain exécutif au même titre que le FFS, le RCD et le PT, si cette option de réintégrer le MSP dans le gouvernement se vérifiait, cela voudrait dire que «tout a été ficelé bien avant les élections pour pérenniser le statu quo».
Mohamed Douibi soutient que «la logique aurait été de laisser le duo FLN-RND et les autres partis satellites assumer seuls les retombées de ces élections qui ne traduisent pas la réalité politique du pays, contrairement à ce que l'on tente de faire croire».
Mais quid du timing de ces consultations intervenant bien avant que le Conseil constitutionnel ne tranche sur les nombreux recours déposés par nombre de partis dont le MSP qui crie à la spoliation dont il aurait été victime ? Un timing qui tord le cou, par ailleurs, comme le fait remarquer le chef islamiste, à la Constitution qui parle de consultations autour de la formation du gouvernement une fois la nouvelle Assemblée installée et le gouvernement en poste démissionnaire.
Tout porte à croire que ce souci court d'autres objectifs que ceux avoués publiquement. Notamment celui de porter le coup de grâce au MSP, miné depuis quelque temps par une guerre larvée entre le courant radical incarné par le président en exercice du mouvement et celui participationniste porté par son prédécesseur. Au-delà de lui faire payer son départ du gouvernement en 2012, cette obsession à lui faire le chemin inverse objecte de discréditer pas que le MSP auprès d'une opinion publique majoritairement boudeuse de la chose politique. Car de larges pans de l'opposition avec lesquels il s'est acoquiné ces dernières années subiront les contrecoups néfastes de cette énième volte-face du parti que préside Abderezzak Mokri dont le discours virulent et acerbe à l'endroit du pouvoir ne sera perçu par le simple quidam que comme un marchandage de strapontins gouvernementaux, pas plus.
Un coup de grâce à une opposition déjà en mal de sympathie au sein d'une opinion publique dont la bouderie massive du scrutin du 4 mai dernier est le baromètre.


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