La s�curit� des personnes et des biens est un probl�me qui inqui�te au plus haut point les citoyens des da�ras de la vall�e sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le ph�nom�ne des vols et autres agressions a, en effet, pris des proportions alarmantes, � tel point qu'il ne se passe pas un jour sans qu'un acte d'agression soit signal� pour alimenter la chronique locale des faits divers. Ainsi, il y a quelques jours, un magasin de t�l�phones portables a fait l'objet d'un vol par effraction, dans la commune de A�n Zaou�a (Dra� El-Mizan). A quelques kilom�tres de l�, la commune de Boghni se distingue, tristement faut-il le souligner, par l'ins�curit� dont souffrent ses habitants. Le d�veloppement de la ville a g�n�r� un peuplement incontr�l� qui a favoris� le ch�mage et l'exclusion sociale, et de ce fait la prolif�ration de toutes sortes de fl�aux. La d�linquance a gagn� une importante frange de la jeunesse locale qui n'h�site plus � voler ou � agresser pour se faire un peu d'argent. Longtemps � l'abri de ce genre de fl�aux pour des raisons sociales et culturelles, les villages ne sont plus �pargn�s par un ph�nom�ne que l'on a longtemps consid�r� propre � la vie en milieu urbain. Les paisibles villages d'A�t Koufi l'ont appris � leurs d�pens, puisque, nous ont inform� des citoyens de cette localit�, pas moins de huit vols ont �t� enregistr�s en l'espace d'un mois. Tout comme dans la commune voisine, en l'occurrence Bounouh, les malfaiteurs ciblent les magasins, les v�hicules, autant que les domiciles pour commettre leurs forfaits. A Assi- Youcef, toujours dans la da�ra de Boghni, l'audace les a pouss�s jusqu'� tenter d'asphyxier un citoyen dans sa maison au moyen d'une bouteille de gaz butane pour ensuite tranquillement le cambrioler. Mal leur a pris, puisque la victime s'est d�fendue et bien que bless�e a r�ussi � riposter en blessant � son tour l'un des assaillants. Arr�t�, ce dernier ne manquera pas de "d�noncer" ses complices. Agissant souvent en bandes organis�es, les auteurs des vols et agressions qu'on ne compte plus dans la r�gion agissent parfois m�me sous le couvert de terrorisme en dressant de faux barrages, tr�s t�t le matin des jours de march� hebdomadaire. Le d�mant�lement par les services de s�curit� de nombre de ces bandes n'a, malheureusement, pas mis un terme d�finitif � ce ph�nom�ne qui a du mal � �tre jugul�. Outre le traitement s�curitaire, les observateurs avertis affirment qu'une prise en charge effective de la jeunesse locale par la cr�ation d'emplois et la multiplication des structures �ducatives, culturelles et sportives est la seule solution � m�me de donner des r�sultats probants.