Les clients domicili�s � la BEA de la place Patrice Lumumba et la rue Ahc�ne-Dehas, tout comme les d�tenteurs de comptes courants, doivent, apr�s demande de ch�quier, patienter entre quatre et six mois pour pouvoir recevoir lesdits carnets. Au-del� des d�sagr�ments que cela cause aux commer�ants et autres op�rateurs �conomiques, les d�tenteurs de comptes courants doivent pour chaque retrait faire la queue parfois durant des heures pour pouvoir disposer d'un ch�que de caisse. Devant la grogne des usagers, les employ�s � qui nous devons reconna�tre l'amabilit� et le s�rieux ne cessent de r�it�rer que la faute incombe � la Satim, organisme national charg� de la conception et de l'�mission des ch�quiers. S'il faut attendre six mois pour pouvoir disposer d'un ch�quier, qu'en sera-t-il des cartes de cr�dit qu'on annonce avec force publicit� ? Les prix des fruits et l�gumes flambent Les pris des fruits et l�gumes ont une nouvelle fois atteint les seuils de l'intol�rable au regard du pouvoir d'achat des m�nages. La pomme de terre, l�gume du "guellil",co�te 30 � 35 DA, selon la qualit�. La tomate a atteint les 100 DA, et les artichauts sont � 60 DA. La palme revient � la banane qui est en t�te du hit-parade avec ses 130 DA. Le march� o� les prix sont plus abordables reste celui du quartier Soumari, appel� "L'a�ssar" car ouvert les apr�s-midis. L'explication fournie par les marchands de l�gumes interrog�s quant � cette soudaine flamb�e des prix est la r�currente : "Nous ne faisons que r�percuter les prix du march� de gros." Les grossistes, quant � eux, imputent cette chert� au ph�nom�ne de l'offre et de la demande. Si les diff�rents intervenants y trouvent toujours leur compte, il n'en est pas de m�me de la majorit� des m�nages qui continuent � �tre les �ternels dindons de la farce, et � jongler avec leurs maigres budgets pour pouvoir remplir leur couffin, en faisant l'impasse sur d'autres produits.