Abdelkader Bouazgui, le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Pêche était hier dans la wilaya de Chlef, où il a eu à inspecter plusieurs structures relevant des secteurs de l'agriculture proprement dite, mais aussi du secteur de la pêche. Il a entamé son périple à travers la wilaya par la visite du complexe frigorifique réalisé par un jeune investisseur et il n'a pas caché sa satisfaction quant au travail effectué, en le félicitant pour le respect de la réglementation et des normes de conservation sous froid des fruits et légumes stockés. Le ministre a reconnu que vu la climatologie du pays, l'irrigation connaît d'importants déficits. Et de déclarer : «Ce que je vous dis aujourd'hui à Chlef concerne toutes les wilayas du pays... Si nous voulons que l'agriculture réponde convenablement aux besoins du pays, atteindre l'autosuffisance alimentaire, et même pouvoir exporter de nos produits, il faut absolument procéder au maximum à l'extension des périmètres irrigués». Il ajoute : «nous n'avons actuellement sur tout le territoire national que 50 000 ha de superficies irriguées et pourquoi pas plus ?» S'adressant aux responsables locaux, il dira : «Nous devons nous impliquer davantage, consentir plus d'efforts pour atteindre ces objectifs et relever les défis qui nous attendent.» «Le chiffre 27 000 ha de la superficie irriguée que compte la wilaya de Chlef peut être doublé ; donc beaucoup reste à faire», a déclaré le ministre, surtout que «vous disposez des potentialités en ressources hydriques, des barrages et des eaux souterraines qu'il faut exploiter en accord, bien sûr, avec les responsables du secteur concerné». Ouled Farès et El Marsa ont permis au ministre d'inspecter une unité de conditionnement de semences et d'une unité d'élevage de produits halieutiques.