La session spéciale du bac pour les retardataires aura lieu du 13 au 18 juillet. Le dossier n'est pas encore finalisé puisque le ministère de l'Education doit aussi définir le nombre exact des candidats concernés et les centres de déroulement des épreuves. Selon les syndicats, cette session touchera 104 000 candidats entre les retardataires, les absents et ceux ayant abandonné. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Encore une fois, c'est le Premier ministre qui s'est chargé d'annoncer les dates de déroulement de la deuxième session du bac spéciale retardataires. Ce dernier a indiqué que la session spéciale se déroulera du 13 au 17 juillet. Or, le ministère de l'Education qui a posté l'information dans la soirée de jeudi sur les réseaux sociaux a donné la date du 13 au 18 juillet. Le département de Nouria Benghabrit a indiqué que c'est finalement la date du 13 au 18 juillet qui a été retenue. La journée du 14, soit le vendredi, sera une journée de repos. Cependant, le ministère de l'Education n'a pas encore défini le nombre exact des candidats concernés par cette deuxième session. A quelques jours du début des épreuves, ce département n'a pas aussi défini le nombre de centres d'examens et leurs lieux. Il doit aussi préparer les convocations des candidats et réquisitionner le personnel chargé de la surveillance et de l'encadrement. Mercredi dernier, la ministre de l'Education a réuni les syndicats de son secteur pour recueillir leurs propositions. Selon Meziane Meriane, coordonateur du Snapest, la ministre a reconnu qu'il est difficile de connaître qui sont les candidats retardataires et les candidats absents. Actuellement, on parle de 104 000 candidats qui sont concernés par cette session. Un nombre qui regroupe les absents, les retardataires et les candidats ayant décidé d'abandonner. Lors de son bilan présenté à la fin des épreuves du baccalauréat, le ministère de l'Education a indiqué avoir enregistré 10 156 absences dont 1 815 retards parmi les candidats scolarisés et plus de 90 000 absences ont été enregistrées au sein des candidats libres. Toutefois, Meziane Meriane prévoit un nombre d'absents qui dépasserait les 70 000 lors de cette deuxième session. Selon lui, les absents de la première session vont aussi être les retardataires de cette session spéciale. Le bureau national du syndicat, dit-il, va se réunir prochainement pour débattre de ce sujet. Même si, souligne-t-il, les enseignants n'auront pas le choix pour décider de leur participation ou pas lors de la surveillance. Selon lui, ils seront réquisitionnés. Contrairement au Snapest, le CLA qui doit aussi réunir son bureau au cours de cette semaine, a déjà affiché sa position. Selon Idir Achour, le CLA ne participera pas à cette deuxième session. «La ministre de l'Education a réuni les syndicats mercredi pour demander nos propositions concernant le déroulement de la deuxième session, et le lendemain, le gouvernement annonce les dates de l'examen, ceci prouve que c'est une décision politique», estime le syndicaliste. Pour le moment, la ministre de l'Education ne s'est pas encore exprimée, depuis l'annonce du gouvernement d'organiser une session spéciale.