Le site de l'Onec est ouvert depuis hier pour permettre aux candidats à la session spéciale du bac de retirer les convocations. Les épreuves débuteront le 13 juillet prochain pour une durée de cinq jours. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de l'Education a annoncé que ces candidats peuvent utiliser le même code attribué lors de la première session pour pouvoir accéder au site. Ils sont, au total, 104 036 candidats concernés par cette session dont 10 082 sont des candidats scolarisés et 93 954 des candidats libres pour lesquels 299 centres d'examen ont été mobilisés à travers le territoire national. La période des épreuves a été fixée entre le 13 et le 18 juillet prochain. Sachant que la journée du 14 qui sera un vendredi est un jour de repos pour les candidats. Le ministère de l'Education n'a, par ailleurs, pas donné de détails sur les filières concernées par cette deuxième session ni le nombre de candidats par filière. Selon le département de Nouria Benghabrit cette session se déroulera dans les mêmes conditions de rigueur que la précédente. Parmi les mesures justement mises en place lors de la session de juin dernier, l'interdiction d'accès aux centres d'examen après 9h00. Les candidats étaient sommés d'être sur place au minimum à 8h30. Sachant que les centres d'examens ont ouvert leurs portes à 8h. Le ministère de l'Education a expliqué que cette mesure permettait de garantir l'égalité des chances entre les candidats. Les retardataires, a affirmé ce département, arrivent exprès en retard dans le but de tricher. Ils attendent à l'extérieur dans l'espoir de pouvoir consulter les sujets sur les réseaux sociaux. En effet, malgré tous les moyens de sécurisation mis en place, les sujets d'examens ont été publiés sur les réseaux sociaux après quelques minutes de début des épreuves. Mais ces mesures de discipline ont donné lieu à une session spéciale. Le gouvernement a expliqué sa décision par rapport au nombre élevé des retardataires. Au final, le ministère de l'Education, et dans l'incapacité de définir le nombre exact des candidats retardataires, a réuni la liste de l'ensemble des élèves qui se sont absentés. Des syndicats du secteur sont, de leur côté, sceptiques. Selon Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, 70% des candidats de cette deuxième session ne se présenteront pas aux épreuves. Après une session 2016 entachée par une fuite massive de sujets, la session du bac 2017 a connu le scandale d'une session spéciale retardataires. En attendant, le gouvernement ne semble pas pressé pour mettre en place les réformes promises au profit de ces épreuves. Le dossier de la réforme du bac finalisé par le ministère de l'Education, après une année de travail avec le partenaire social, se trouve depuis l'année dernière dans les tiroirs du gouvernement.