Une foule nombreuse de proches, de responsables locaux, de compagnons et d'admirateurs a accompagné, jeudi, le comédien Rachid Zeghimi dernier, décédé mercredi après-midi, à l'âge de 72 ans, à sa dernière demeure après la prière d'El-Dohr, au cimetière central de Constantine. Affligé par la disparition d'un confrère et ami, le comédien Antar Hellal a souligné que la mort de Rachid Zeghimi est une grande perte pour la scène culturelle algérienne,faisant remarquer que le défunt déplorait souvent le fait qu'il n'a pas eu l'opportunité de montrer tout son talent. L'autre ami et confrère du défunt, le comédien Allaoua Zermani a tenu à rappeler que, au fil des années, une grande complicité s'était installée entre lui et Rachid Zeghimi, ce qui leur a permis de donner le meilleur d'eux-mêmes. A l'annonce, mercredi dernier, du décès de Rachid Zeghimi, le ministre de la Culture, depuis la ville de Mostaganem où il présidait la cérémonie de clôture de la 50e édition du Festival national du théâtre amateur, s'est incliné à la mémoire du comédien Rachid Zeghimi et du chanteur Blaoui Houari, disparus le même jour des suites d'une longue maladie, soulignant que ces deux disparitions constituent une grande perte pour la scène culturelle et artistique nationale. Né le 20 octobre 1945, Rachid Zeghimi a entamé sa carrière artistique au sein de l'association Al Amel Al masrahi, encouragé par le défunt Lhacene Bencheikh Lefgoun, avant de rejoindre, dans les années 1960, l'association Al Bahalil où il a campé des rôles dans des oeuvres telles que Al Fananin, Zawaj, zawaj et Saymine. Le défunt a également participé à plusieurs oeuvres artistiques et s'était particulièrement fait remarquer dans la série télévisée «Aâssab oua aoutar», produite par la station régionale de télévision de Constantine, ainsi que dans les films Rih tour et Mani Mani notamment.