A la cinquantième année de son existence — créé en 1967 — l'Institut national de la productivité et du développement industriel Inped de Boumerdès a lancé le Master business administration, MBA. C'est un diplôme de haut niveau dont la valeur est alignée sur les normes internationales, assure Fouzia Osmani, directrice générale de ce prestigieux institut. En début de semaine, la DG de l'Inped a lancé, aux côtés de Abdelaziz Guend, directeur central de la compétitivité au ministère de l'Industrie et des Mines, les cours de la première promotion qui regroupe 25 stagiaires. «Nous avons tenu à le nommer MBA/Inped parce qu'il est conçu par des Algériens avec une expertise algérienne et la collaboration de HEC Montréal. Nos partenaires qui ont défini leurs besoins y ont participé également. En 50 ans d'existence, l'Inped a acquis assez d'expérience lui permettant de faire face à ce genre de défi», dira Osmani qui ne cache pas sa satisfaction et d'ajouter : «Le diplôme de MBA/Inped a pour objectif de booster les carrières professionnelles et d'inscrire l'Inped dans le débat économique en jouant un rôle moteur et un cadre de transfert de connaissances.» Boughela Nacima, chef de département administration et finances (DAF) à la SNVI qui rejoint cette première promotion, est satisfaite de revenir sur le banc universitaire. «Cette formation supérieure de 18 mois me permettra d'améliorer mes connaissances et mes capacités. Cela me donnera également plus d'assurance et de maîtrise dans la gestion. C'est bénefique pour l'entreprise qui m'emploie et cela m'ouvrira de bonnes perspectives pour ma carrière.» Pour sa part, Abdelaziz Benchouk, directeur de l'agence BNA de Boumerdès, pense que ce diplôme, une fois acquis, non seulement renforcera ses capacités, mais il lui permettra également d'enseigner à l'université. Selon Osmani, «l'Inped est en phase avec l'ambition des pouvoirs publics quant à l'émergence d'une économie forte, créatrice de richesses et de valeur ajoutée et portée par le renouveau du secteur industriel».