Le secrétaire général du FLN tempère un peu ses attaques à l'endroit de son alter ego du pouvoir, le RND, et des autres partis de l'opposition. M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Nous n'avons pas d'ennemis, nous respectons tous les partis», affirmait, hier mardi, Djamel Ould-Abbès dans un point de presse improvisé à l'intérieur du siège de l'ONM (organisation nationale des moudjahidine), de Sidi-Moussa, à Alger, où il devait animer initialement, un meeting dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales du 23 novembre prochain et à la place duquel il s'est contenté d'un bain de foule à la place centrale de cette localité de la banlieue sud-est de la capitale, théâtre de bien d'atrocités durant la triste période terroriste. Ceci avant d'avertir que «si quelqu'un venait à s'en prendre au parti, il le trouvera bel et bien devant lui», se voulant pédagogue, en soutenant que la «politique est un art, de la sagesse et être à l'écoute et au service des citoyens». Réitérant que c'est le FLN qui a libéré le pays du joug colonial français et que c'est encore le FLN qui a été l'auteur de son édification, Ould-Abbès estime que ce n'est que «légitime pour l'ex-parti unique de nourrir l'espoir de demeurer au pouvoir». «Le FLN est la première force politique du pays avec ses 700 000 militants. Nous avons la majorité à l'APN et au Sénat tout comme c'est le cas au niveau des assemblées communales et de wilayas. Nous ne pouvons tout de même pas renoncer à cette confiance du peuple, chaque fois renouvelée», ajoutait-il. Et au secrétaire général du FLN d'évoquer, encore une fois, les élections présidentielles d'avril 2019 qu'il lie étroitement au scrutin local du 23 novembre prochain. Ceci non sans renoncer à sa déclaration qui fait des vagues au sein de la classe politique. «Le prochain président de la république sera du FLN», appuyant sa prédiction sur la «confiance dans le peuple qui sera au final, le seul arbitre», disait-il. Ould-Abbès ne n'est pas empêché d'inviter les partisans d'élections présidentielles anticipées, à «attendre 2019». Car, selon lui, d'ici là, le président «aura accompli son quatrième mandat».