Les nouvelles pour les automobilistes algériens. Il y a, selon le bilan des 10 premiers mois de 2017, que nous ont adressé les services de communication du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale (GN), moins d'accidents de circulation, donc moins de victimes, sur tout le territoire national et ce, en zones rurales. Ce bilan révèle, par conséquent, qu'il y a eu moins de décès. Pour la même période de 2016, ces services ont déploré 2 867 décès alors qu'en 2017, il y a eu une diminution de 12,63%, soit 362 vies humaines de sauvegardées. La diminution du nombre de blessés est, fort heureusement, plus importante. De 22 774 blessés, ce sinistre nombre est ramené à 15 963 cas, soit une baisse de 29,91% (moins 6 811 victimes). Concernant les accidents qui ont eu pour conséquences ce bilan, les gendarmes ont enregistré, toujours durant les 10 premiers mois de l'année en cours, un chiffre au-dessous de la barre des 10 000 – 9 194 accidents — alors qu'en 2016, le bilan faisait état de 12 688 sinistres ayant entraîné des décès ou des blessés. Un recul de 27,54% est constaté. C'est important. Sur les causes de ces calamités, la donne n'a malheureusement pas changé. Les services de la GN révèlent, en effet, que 86% des accidents (7 907) sont dus aux facteurs humains – excès de vitesse, 3 430 ; dépassements dangereux, 1 083 : non-respect de la distance de sécurité, 582; manœuvres dangereuses, 699 ; conduite à gauche, 554,... Le Haut Commandement de la GN attribue cette diminution des accidents de circulation en zones rurales aux efforts consentis par les unités territoriales ou spécialisées qui ont mené ponctuellement des campagnes de sensibilisation et de prévention contre les accidents de circulation. L'utilisation, selon le HC/GN, des moyens modernes de communication par les unités sur le terrain a été un facteur non négligeable qui a contribué à cette réduction. Ce bilan est certes positif, mais il reste sur les routes algériennes une catégorie de chauffards, plus exactement des terroristes de la route, qui considèrent que cet espace commun est un champ de bataille.