Difficile de parler du malaise que vit le football algérien sans évoquer la responsabilité de l'arbitrage. Et cette 13e journée aura été marquée par les bourdes de plusieurs arbitres qui ont influé sur l'issue des rencontres. Des fautes-appréciations qui ont amené des penaltys «accordés» et d'autres oubliés. Tout le monde s'accorde à dire que la structure gérée par Mohamed Ghouti et Mokhtar Amalou a laissé son empreinte dans le jeu ou sur le tableau final. Un Aouina «approximatif» A commencer par le match USMBA-MCA. Lors de ce débat, Aouina a été l'homme le plus en vue, avec des penaltys accordés à tort et à travers dans les deux sens. Aouina et ses assistants Kechida et Benaïssa ont brillé par leur mésentente dans le signalement des hors-jeux. Le trio arbitral était, à un certain moment, dépassé. Des cartons jaunes flagrants n'ont pas été signalés, comme la main au vu et au su de tout le stade et des téléspectateurs de Farès Benabderrahmane. Certains n'ont pas hésité à dire qu'Aouina et ses assistants ont fait dans la compensation. Le NAHD accuse Bessiri Au terme d'un match qui a pris fin sur un score de zéro partout, les deux équipes (NAHD et ESS) ont pointé du doigt la prestation de l'arbitre Bessiri. Plus particulièrement du côté des Sang et Or. Ouvertement, les Nahdistes l'ont accusé de les avoir privés de deux penaltys. «On mérite un penalty ou deux. A chaud, je ne veux pas critiquer l'arbitrage du jour», dira Dziri Bilel. L'OM se dit lésé Une fois de plus, les penaltys accordés par l'arbitre Bekouassa ne font pas l'unanimité. Après celui sifflé lors du derby MCA-USMA en faveur de Benguit, cette fois-ci, Bekouassa siffle un penalty déterminant pour l'USM Blida dans les temps morts. Un penalty jugé scandaleux par les visiteurs. Les consultants de la télévision nationale, MM. Youbi et Zekrini, ont d'ailleurs, clairement, désavoué leurs anciens collègues signalant les erreurs flagrantes d'appréciation. Sans aucun doute, le frigo sera ouvert cette semaine pour les arbitres de cette journée.