La presse nationale continue de compter ses morts. Jeudi, c'était au tour d'un grand journaliste sportif de quitter ce bas-monde. Ahmed Achour, l'un des doyens de la presse sportive algérienne, est décédé jeudi matin à l'hôpital Mustapha-Pacha (Alger) à l'âge de 68 ans des suites d'une crise cardiaque. Connu pour ses écrits tranchés, ses bonnes connaissances de la législation sportive, feu Ahmed Achour nous quitte quelques jours seulement après avoir honoré de sa présence le Symposium sur le renouveau du football national, discipline qu'il a portée à bras le corps grâce à son talent de rédacteur. Ahmed Achour se préparait à prendre sa retraite après une longue carrière qu'il a débutée en 1969, alors qu'il était encore lycéen. Il a fait ses premières classes dans le journal El-Moudjahid où il avait mené une carrière de pigiste tout en poursuivant en parallèle des études en chirurgie dentaire à la faculté d'Alger. Le diplôme obtenu en 1977, il a ouvert dans les années 1980 un cabinet dentaire dans son village natal à Khemis El-Khechna (Boumerdès) mais les conditions sécuritaires de l'époque n'étaient pas appropriées pour qu'il y puisse continuer à exercer son métier. Ahmed Achour n'avait jamais coupé les liens avec le milieu de la presse qu'il a toujours continué à fréquenter et c'est ainsi que dans les années 1990, le journal El-Moudjahid lui propose un poste permanent. Il est resté dans cet organe quelques années avant de travailler pour d'autres journaux comme Liberté, L'Expression puis Le Temps d'Algérie. Passionné de sport, Ahmed Achour est connu de toutes les générations de journalistes et de sportifs. Il a couvert de grandes manifestations sportives nationales et internationales (Jeux olympiques dont les derniers en 2016 à Rio de Janeiro et la Coupe du monde 2014). Ahmed Achour était très apprécié dans le milieu sportif pour sa sobriété, sa gentillesse et ses qualités morales. En ce douloureux moment, les journalistes de la rubrique sportive du journal Le Soir d'Algérie présentent à la famille du défunt leurs sincères condoléances. Ils prient Dieu d'accueillir le regretté en son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.
