Pr�s de quatre ans apr�s son lancement, le projet de r�alisation des 200 logements sociaux participatifs de Rouiba n'est toujours pas r�ceptionn� et les travaux de gros œuvres sont � l'arr�t depuis 2002. Selon deux repr�sentants des b�n�ficiaires qui se sont pr�sent�s hier � notre r�daction, "l'OPGI de Darel- Be�da pr�texte l'absence d'acte de propri�t� pour relancer le chantier". Pourtant, le pr�sident de l'APC de Rouiba s'est engag� lors d'une r�union tenue en janvier dernier l'ayant regroup� avec, entre autres, le directeur g�n�ral de l'OPGI de Dar- El-Be�da, le chef de l'inspection des Domaines de Rouiba ainsi que les repr�sentants des b�n�ficiaires � "acc�l�rer la proc�dure relative � la demande d'acte de propri�t�". Le DG de l'OPGI a promis, quant � lui, de "prendre les dispositions n�cessaires afin de reprendre les travaux au cours de l'ann�e 2005, d�s l'�tablissement de l'acte de propri�t�" par les services des Domaines. Toutefois, quatre mois apr�s cette r�union, rien n'a boug� au niveau des deux sites (cit� des Roses et ex- SNTV) composant le chantier des 200 LSP en raison, notamment, de l'absence de l'acte de propri�t� que m�me l'intervention du wali d�l�gu� de Rouiba n'a pas permis d'�tablir dans les meilleurs d�lais. Et les 200 logements pour lesquels les b�n�ficiaires affirment avoir avanc� "450 000 dinars" sont rest�s � l'�tat de "carcasse". Pour seule explication � ce retard, les futurs acqu�reurs soutiennent que "l'OPGI de Dar-El-Be�da avec la complicit� de l'APC veut d�lib�r�ment pousser les gens � se d�sister de leur logement pour ensuite les d�tourner au profit d'autres personnes". Devant cet �tat de fait, les b�n�ficiaires des 200 logements LSP de Rouiba, las de "ces magouilles administratives", exigent l'intervention du wali d'Alger pour relancer le chantier et permettre aux acqu�reurs de jouir de leur bien.