L'Institut international de management (INSIM) a, d�s sa cr�ation en 2004, trac� tout un programme de coop�ration et de partenariat, en sus des formations, dans le domaine de la gestion des entreprises. Durant trois jours, le personnel de cet �tablissement a organis� des journ�es portes ouvertes pour pr�senter son plan et son programme strat�gique sur tout ce qui a trait au manag�riat et le tout savoir-faire dans ce domaine. Depuis sa cr�ation, les responsables se sont fix� comme seul objectif de mettre leur �cole au diapason des nouvelles techniques inh�rentes � la recherche et � l'application en mati�re d'�valuation d'entreprises, leur r�organisation, l'audit, la filiation et le montage de partenariats. Si le credo de l'�cole est "la formation par excellence, la ma�trise de l'avenir", l'Insim assure, en plus des missions suscit�es, des consultings et participe aux conseils au niveau de plusieurs entreprises. Les activit�s de conseil, mise en place des proc�dures pour la certification aux normes ISO 9000, gestion des PME, strat�gie de communication commerciale ou encore red�ploiement d'effectifs, b�n�ficient d'un programme d'appui de la part de l'Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI). Cette op�ration a permis �galement � cette �cole de d�velopper des partenariats avec plusieurs universit�s et �coles canadiennes, � l'instar du coll�ge de Sherbrook, ou fran�aises (PGSM de Paris). "Notre pays est appel� � s'ins�rer in�luctablement dans l'�conomie de march� qui exige comp�titivit�, savoir-faire et g�nie cr�atif. Notre institut se propose d'apporter sa pierre � la construction de cet �difice", dira, d'embl�e, M. Zerourou, le responsable de cette �cole, � l'ouverture de ces journ�es portes ouvertes. Avec plus de 200 �tudiants � Tizi-Ouzou, l'Insim qui couvre un �ventail de sp�cialit�s dans le domaine des sciences de gestion offre diverses prestations et des formations � la carte pour des entreprises, �labore des strat�gies et propose des �tudes sur la restructuration. La restructuration industrielle a �t�, d'ailleurs, l'un des th�mes de la conf�rence-d�bat anim�e par M. Oussalem, professeur d'�conomie � l'universit� de Tizi-Ouzou. Le conf�rencier a d�fini le concept et les causes qui ont pouss� les Etats � opter pour ce nouveau mode. Pour lui, les crises sont toutes aussi diverses. "La crise de la profitabilit� et de la rentabilit� des entreprises r�v�l�e lors de la p�riode ayant marqu� le choc p�trolier, l'intensification et la transformation de la concurrence induisant � la guerre des prix, ou encore la transformation des relations entre les syst�mes financier et productif", constituent en gros les causes de la restructuration. Dans un discours tr�s p�dagogique, appuy� par des petites assertions et d'exemples, le conf�rencier a �lucid� en gros l'option de la restructuration, m�me si le message est beaucoup plus adress� au public, compos� essentiellement de jeunes �tudiants en �conomie. J. L. Hassani
SOUK-EL-TENINE Scepticisme autour des promesses de Sellal Malgr� le d�placement d'une d�l�gation du minist�re des Ressources en eau, suivi de celui du ministre lui-m�me, M. Sellal, suite aux pressons persistantes des �lus locaux, auxquels il a, d'ailleurs, accord� une audience quelques mois auparavant, afin de r�gler d�finitivement le probl�me, l'eau du robinet demeure toujours rare et continue de constituer quotidiennement l'un des soucis majeurs de la population de Souk-El-Tenine. L'espoir n� de cette visite, � travers laquelle on entrevoyait la fin, du moins partielle du calvaire, s'est vite estomp� pour c�der la place de nouveau � l'inqui�tude. Le retard accus� dans la mise en pratique des recommandations faites par M. Sellal aux autorit�s locales concern�es (Alg�rienne des eaux, da�ra, etc.) est interpr�t� comme "un manque d'int�r�t � leur encontre de la part d'un ministre de la R�publique" par quelques habitants d'un des villages de la commune que nous avons rencontr�s. Pour rappel, lors de sa visite � Souk-El-Tenine, il y a de cela un mois, M. Sellal avait install� une commission au niveau local avec trois objectifs principaux. Il s'agit du renforcement du dispositif de pompage de la centrale de Tassadort, d'o� est aliment�e toute la da�ra de Ma�tkas, un nouveau plan pour de meilleures r�partition et distribution et, enfin, l'entame du projet d'adduction � partir de Mechtras afin de le r�ceptionner au plus tard au mois de juillet prochain. Mais apr�s un mois d'attente, force est de constater que le discours tenu n'a pas �t� suivi d'effet sur le terrain. Car si pour le projet d'adduction, tr�s attendu de tout le monde du reste, du temps suffisant est n�cessaire pour sa r�alisation, les deux autres objectifs sont r�alisables de mani�re prompte dans des d�lais tr�s r�duits et les citoyens ne comprennent pas les motifs de la nonchalance des responsables. Pourtant, pour faire parvenir leurs dol�ances � un niveau aussi �lev� de la hi�rarchie, les citoyens de la commune, � travers leurs comit�s de village soutenus par les �lus locaux, ont d� affronter les pires difficult�s apr�s de longues p�rip�ties avec les responsables de l'Alg�rienne des eaux de la da�ra de Ma�tkas. M. Klal�che Mohamed, P/APC, nous r�sume cet �pisode : "Apr�s plusieurs d�marches aupr�s de l'Alg�rienne des eaux, en collaboration avec les comit�s de village, et apr�s plusieurs ultimatums, nous avons appel� la population � enlever les compteurs d'eau et les remettre � l'antenne de cette entreprise � Ma�tkas. Effectivement, 90 % des citoyens ont adh�r� � cette action. Ce n'est que de cette mani�re que nous avons pu faire entendre notre voie et arracher une audience aupr�s de M. Sellal." Un autre citoyen de Tighilt Mahmoud, rencontr� au niveau de l'APC, nous apprend �galement : "Apr�s la visite du ministre, nous avons cru � une am�lioration en AEP, mais nous broyons toujours du noir. Nos dirigeants sont toujours comme �a : ils viennent, ils promettent, ils repartent et oublient." C'est dire combien le scepticisme est grand. En attendant et pour parer, un tant soit peu, aux p�nuries r�currentes et aux interminables coupures, les habitants de Souk-El- Tenine se rabattent sur la solution de fortune, � savoir s'approvisionner � l'aide de jerrycans des divers points d'eau et autres fontaines. D'autres, plus chanceux, car poss�dant un v�hicule, s'approvisionnent de la commune limitrophe, Mechtras, connue pour sa nature fortement aquif�re et pour l'abondance de ses puits. D'autres encore, plus nantis, font appel � la location de citernes. A. A.
Construire selon les techniques universelles Construire dans les r�gles de l'art architectural, en conformit� avec les normes et techniques universelles et dans le strict respect de la r�glementation en vigueur tel est l'objectif de la journ�e d'�tude sur le permis de construire organis� mercredi 18 mai � la salle de d�lib�rations de l'APW de Tizi- Ouzou par la direction de l'urbanisme et de la construction en collaboration avec l'ordre des architectes. La journ�e d'�tude qui regroupait outre les architectes, les ing�nieurs en g�nie civil, les P/APC et les techniciens de l'urbanisme a eu � d�battre de trois communications techniques pr�sent�s par le directeur de l'urbanisme et de la construction, DUC, le directeur de l'�quipement et du logement publics, DLEP, et par un responsable de la Protection civile qui ont d�velopp�, chacun en ce qui le concerne, les aspects, techniques et r�glementaires, r�put�s connus des professionnels, auxquels doit ob�ir l'acte de construire. Avant ce chapitre technique et r�glementaire, le wali et le pr�sident de l'Ordre des architectes ont dress� un �tat des lieux pas toujours flatteur pour tous les acteurs du processus de construction. La trag�die engendr�e par le s�isme du 21 mai 2003 notamment dans la wilaya de Boumerd�s sans �tre �voqu�e par aucun des intervenants planait dans la salle et dans la t�te de chaque participant. Quant � l'absence d'esth�tique et d'harmonie d'adaptation � la configuration du terrain et de conformit� aux exigences culturelles et contemporaines, elles nous font regretter notre patrimoine au lieu de nous le rappeler, souligne le wali dans son allocution d'ouverture de la journ�e d'�tude. "Il faut, dit-il, faire en sorte que ce que nous construisions r�ponde aux imp�ratifs de qualit�, de durabilit� et de modernit�, qu'il soit artistique et viable pour 50 ou 100 ans." Le wali �carte, � ce propos, les arguments qui invoquent la rapidit�, la mauvaise qualit� des mat�riaux et les co�ts — soidisant — peu �lev�s, la r�glementation lourde et complexe, au demeurant non prise en charge dans la plupart des cas, pour justifier la mauvaise qualit� du b�ti. En soulignant le caract�re d�terminant du respect de la r�glementation, le wali n'a pas omis de mettre l'accent sur la n�cessit� de raccourcir les proc�dures d�plorant le fait que le d�lai r�glementaire de deux mois pour obtenir le permis de construire est multipli� par autant de services intervenant dans l'instruction. Est-ce d� � des comportements bureaucratiques, � la mauvaise prise en charge ?... En tout cas cela doit changer d'autant, devait-il dire, que nous sommes face � un programme de 20 000 logements ruraux, avec une aide de 50 millions de centimes, 3 000 autres logements LSP et 2 500 logements sociaux d'ici 2009. Le wali insiste pour que l'obtention du permis de construire soit facilit�, comme la d�livrance des pi�ces d'�tat civil. Le pr�sident du conseil de l'Ordre des architectes insiste de son c�t� sur la n�cessit� du dialogue entre les parties impliqu�es dans l'acte de b�tir appelant que la r�glementation est non seulement complexe mais aussi non ma�tris�e d'o� l'organisation de cette journ�e � l'initiative du conseil de l'Ordre. " Outre sa complexit�, la r�glementation est sujette � des interpr�tations diff�rentes, voire oppos�es d'un service � l'autre de l'administration", a-t-il soulign�, pr�cisant, par ailleurs, l'inop�rabilit� de la r�glementation. Le pr�sident cite l'exemple des villages de la r�gion et appelle � cet effet � une r�flexion qui �viterait un double �cueil, celui des constructions �parses et l'exode rural. "La r�glementation doit �voluer avec le temps et les nouvelles exigences", a-t-il indiqu�.