FOOTBALL

50e FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D'EUROPE - CE SOIR (19H45) AU STADE "ATATURK" D'ISTANBUL : MILAN AC - LIVERPOOL FC Deux institutions pour le show du cinquantenaire

Avec Liverpool d'une part, et Milan AC de l'autre, la Ligue des Champions, contrairement � la saison derni�re, s'offre pour son tr�s attendu bouquet final des repr�sentants de deux championnats ''majeurs''. Deux �quipes au standing autrement plus imposant que celui dont pouvaient se pr�valoir les deux finalistes de la saison derni�re, le FC Porto, d�tenteur jusqu'� ce soir du troph�e le plus prestigieux du football du Vieux continent, et l'AS Monaco, le vice-champion d'Europe en titre.
Une finale qui met en vedette deux monstres sacr�s du football europ�en qui, curieusement, ne s'�taient jamais rencontr�s auparavant bien qu'� eux deux ils totalisent pas moins de 21 finales de Coupes europ�ennes, sans compter celle de ce soir. Un in�dit que ce Milan – Liverpool, que certains pr�f�rent pr�senter comme une opposition de styles alors que d'autres y voient le clash entre deux entra�neurs de la nouvelle g�n�ration bien partis pour marquer le football des dix ann�es � venir, au moins. Les ap�tres du beau jeu, quant � eux, esp�rent tout simplement que ce mercredi le football spectacle aura droit de cit�. Un match qui, en tout cas, suscite plein de commentaires et de passion tellement les deux �quipes comptent parmi celles qui ont le plus marqu� la Coupe des clubs champions. Il est vrai, en plus, que c'est un match-anniversaire, celui du cinquantenaire de cette prestigieuse comp�tition. Azedine M.
MILAN AC
Le monstre a toujours faim
Gagner et toujours gagner, tel est le seul et unique leitmotiv du Milan AC. Un leitmotiv qui prend tout son sens surtout depuis quelques jours , depuis que Milan a d� laisser le scudetto au rival turinois. Milan, touch� dans son amour-propre veut revivre par cette Ligue des Champions. On imagine donc l'envie qui anime Paolo Maldini et ses fr�res, les prisonniers de cette philosophie si particuli�re qu'expliquait un sp�cialiste du football italien du quotidien La Repubblica, la veille de la double confrontation entre les Rossoneri et leurs voisins de l'Inter. �Milan est une terrible vitrine, une ville o� l'on aime le para�tre et les titres, les noms plus que les �mes. Ici on n'a pas le droit de d�cevoir. Pour exister, il faut gagner…�. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Milan a de s�rieux arguments pour remonter sur le toit du football europ�en. �a, personne n'en doute m�me si les deux manches de la demi-finale face au malheureux PSV Eindhoven ont r�v�l� des Rossoneri d'une f�brilit� incroyable, mais toujours aussi diablement r�alistes. Certes, la rigueur d�fensive qu'on leur conna�t en avait pris un coup, surtout lors du match retour au Philips Stadion puisque sur ce match, Dida a pris trois buts alors que durant les sept rencontres d'avant la bataille d'Eindhoven, il avait r�ussi � maintenir ses bois vierges. Mais, la facult� de revenir carr�ment de l'enfer a de quoi inspirer toutes les peurs. Des r�surrections dues en grande partie � un milieu de terrain o� excelle Andrea Pirlo, celui qui a toujours eu le don de trouver le moyen de relancer la machine, capitalisant ainsi son placement plus bas que Kaka, plus offensif, lui. Un positionnement qui augure de fabuleux duels avec l'entre-jeu des Reds. Ces Reds qui doivent trouver le moyen de refroidir l'app�tit d'une �quipe milanaise qui a toujours faim de titres et dans laquelle l'�crasante majorit� des joueurs �tait pr�sente lors de la cons�cration d'il y a deux ans � Old Trafford. Azedine M.
L'�quipe probable : Dida, Cafu, Paolo Maldini, Alessandro Nesta, Jaap Stam, Gennaro Gattuso, Andrea Pirlo, Clarence Seedorf, Kaka, Andriy Schevchenko, Hernan Crespo
LIVERPOOL FC
La r�volution rouge de nouveau en marche
A chaque �dition, sa petite surprise. Ils ne sont certainement pas l�gion ceux qui accordaient au d�part la moindre petite chance aux Reds de Liverpool pour figurer ne serait-ce que dans le dernier carr� de cette �dition de la Ligue des Champions qui, sans nul doute, restera comme l'une des plus passionnantes de ces derni�res ann�es. Ce Liverpool FC dont l'apprentissage pour le retour sur la sc�ne du football anglais, d'abord, ne fait, il est vrai, que commencer. D�j� lors du tour pr�liminaire, Jamie Carragher et ses co�quipiers ont d� batailler pour ne pas se faire sortir comme les premiers venus par une �quipe de Grazer AK qui, du reste, peut se targuer d'avoir fait mieux que d'authentiques favoris, tels la Juve et Chelsea, puisque les Autrichiens se sont permis de battre Liverpool � Anfield m�me. Mais le doubl� de Steven Gerrard au stade Schwarzenegger lors du match aller se sont av�r�s suffisants pour que ce tour pr�liminaire serve de rampe de lancement � la bande � Benitez dans une comp�tition qu'ils allaient marquer de leur empreinte notamment lors des deux tours d'avant la grande finale de ce mercredi. Largement en avance sur ses pr�visions, Liverpool, tout en accomplissant une saison en dents de scie sur le plan domestique, s'est �tabli comme un outsider de choix � l'issue du tour de poules apr�s un match �pique face � l'Olympiakos de Rivaldo lors de la derni�re journ�e. Le maillot rouge redevenait d�sormais familier bien que lors des tirages au sort pour les tours suivants, � chaque fois on ne donnait pas cher de la peau des hommes � Benitez, hormis peut-�tre lors des huiti�mes de finale face au Bayer Leverkusen o� Liverpool recueillait les faveurs pour passer en quarts, ce tour qui n'�tait m�me pas dans les pr�visions des joueurs au maillot rouge �ternel. Un tour tellement avanc� qu'ils n'allaient jouir d'aucun pr�jug� favorable tant l'adversaire, cette bonne Vieille Dame de Turin, faisait office de favori grandissime pas seulement pour cette double confrontation, mais pour l'�dition 2004-2005 de la Ligue des Champions. Pourtant, lors de ces deux matches, l'Europe du football allait red�couvrir une fois pour toutes cette �quipe qui s'est permis de donner une le�on tactique que le ma�tre en la mati�re, Fabio Capello, sut appr�cier tout en reconnaissant que Jamie Carragher et ses co�quipiers avaient fait montre d'une g�n�rosit� et d'une maturit� sur le plan tactique telles que cela devait �tre pris pour exemple m�me parmi les parvenus que sont Milan, Chelsea et autre Bayern Munich. Des adversaires d'un calibre autrement plus imposant que Liverpool, du moins sur le plan th�orique, mais qui, au fur et � mesure que les tours s'encha�naient, ont �t� oblig�s d'apprendre � compter avec les camarades de Steven Gerrard, celui que tout entra�neur aimerait avoir dans son �quipe. Steven Gerrard, tout comme Jamie Carragher, qui sait plus que n'importe qui dans cette �quipe ce que signifie pour Liverpool d'arriver en finale de la Ligue des champions, eux les porte-�tendard du club de leur ville natale. Une ville meurtrie, un club rentr� dans les rangs depuis la triste finale du Heysel de Bruxelles en 1985 pour ne revoir la lumi�re qu'il y a quatre ans lorsque Jamie Redknapp �tait invit� � brandir tour � tour, la Cup, le Sharity Shield, la Coupe de l'UEFA puis la Super Coupe d'Europe. Malheureusement pour le fabuleux Kop d'Anfield Road, cette dynamique n'a �t� qu'une �ph�m�re parenth�se qui vaudra � G�rard Houllier un limogeage en r�gle au d�but de l'�t� dernier et son remplacement par celui qui va r�volutionner la vie des Reds, Raphael Benitez. L'ex-coach du FC Valence qui, il y a une ann�e remportait la Coupe de l'UEFA et surtout frustrait les Galactiques du Real du titre domestique, peut se targuer d'avoir redonn� leur fiert� aux supporters des Reds en l'espace de quelques mois et ce, m�me si la campagne domestique avec la cinqui�me place en Premier League a �t� loin de refl�ter l'ambition du club. Un cheveu dans la soupe qui, finalement, n'a pas remis en cause l'œuvre accomplie en attendant, bien s�r, cette soir�e du 25 mai. Une date qui rappelle bien des souvenirs aux Liverpudlians puisque leur premi�re couronne eu Coupe des Champions, ils l'ont �trenn�e un 25 mai d'il y a… 32 ans, au stade Olympique de Rome, apr�s avoir battu un autre grand de l'�poque, le Borussia M�nchengladbach. Azedine M.
L'�quipe probable : Djerzy Dudek, Stephen Finnan, Jimmy Traor�, Jamie Carragher, Samy Hyypia, John-Arne Riise, Xabi Alonso, Steven Gerrard, Dietmar Hamann, Luis Garcia, Milan Baros ou Djibri Ciss�

CARLO ANCELOTTI (ENTR. DU MILAN AC)
"Liverpool m�rite sa finale"
L'entra�neur du Milan AC, Carlo Ancelotti, un des rares techniciens vainqueurs de la C1 apr�s l'avoir d�j� gagn�e comme joueur, comme Munoz, Cruyff et Trapattoni, estime que Liverpool "m�rite sa finale" de Ligue des champions de football, ce soir � Istanbul.
Q : Liverpool est une �quipe d�crite comme d�fensive, vous attendez-vous � un match ferm� ?
R : "C'est vrai que Liverpool est une �quipe qui sait tr�s bien d�fendre, ils l'ont prouv� cette saison en Ligue des champions contre de bonnes �quipes (Juventus, Chelsea). Mais cette �quipe n'est pas seulement d�fensive, elle a aussi des qualit�s offensives, elle sait attaquer, elle est tr�s compl�te. C'est une �quipe bien organis�e, elle a beau �tre internationale (11 nationalit�s), elle joue tr�s bien ensemble. C'est une formation qui traduit parfaitement sur le terrain les id�es de son entra�neur (Rafael Benitez). Quand elle rentre sur la pelouse, on dirait qu'elle a les id�es claires. En demi-finale, tout le monde pensait que Chelsea �tait favori, mais Liverpool m�rite sa finale".
Q : Le Milan para�t moins en forme en cette fin de saison, �tes-vous d'accord ?
R : "Je dirai que l'�quipe pense � cette finale depuis le match nul contre Lecce en Championnat (2-2, le 15 mai). Cela fait dix jours. Mais je crois que nous sommes pr�ts. Gagner est certes le plus important, mais la mani�re va aussi compter. Le Milan a besoin de bien jouer pour gagner, pas de calculer, et nous voulons bien jouer. Nous savons de quoi Liverpool est capable. Mais je n'ai aucun doute sur mon �quipe en ce moment, elle va �tre performante. Nous voulons vraiment cette Coupe".
Q : Que vous a dit le propri�taire Silvio Berlusconi avant de partir ?
R : "Il est venu nous voir dimanche � Milanello (centre d'entra�nement du Milan AC). Il nous a simplement dit de faire un beau match, de livrer une belle prestation, de montrer de la volont� et de l'envie. Il veut que nous soyons � la hauteur de la r�putation du club".
RAPHAEL BENITEZ (ENTR. DE LIVERPOOL)
"Ma plus belle r�ussite"
L'entra�neur de Liverpool, Rafael Benitez, vainqueur de la Coupe de l'UEFA avec le Valence CF l'an pass�, assure qu'une victoire des Reds en finale de la Ligue des champions de football, ce soir � Istanbul face au Milan AC, serait la "plus belle r�ussite" de sa jeune carri�re.
Q : Voil� 21 ans que Liverpool a remport� sa derni�re C1. L'attente autour du club est immense...
R : "Nous savons combien ce match sera important pour nous et le club. Nous sommes confiants et les joueurs savent que nous n'avons rien � perdre et beaucoup � gagner, et nous ferons de notre mieux. Quand j'ai rejoint ce club, je voulais remporter des titres, �a a toujours �t� mon id�e. Liverpool a eu de tr�s bons manageurs et je vais essayer de me montrer � la hauteur de cette histoire."
Q : Que r�pondez-vous � ceux qui qualifient le jeu de Liverpool de d�fensif et ennuyeux ?
R : "Nous ne sommes pas ennuyeux, j'ai les vid�os qui montrent que nous avons eu un jeu excitant et spectaculaire en Europe cette saison. Dans une finale, les gens veulent un match ouvert. Nous essaierons de bien jouer, de produire un bon football et si nous pouvons marquer t�t, ce sera bon pour nous, mais ce que nous voulons c'est avoir un but de plus qu'eux � la fin du match. Nous avons les joueurs et le style pour bien faire. Nous chercherons les points faibles du Milan."
Q : Beaucoup de bien a �t� dit et �crit sur vous et Liverpool, mais malgr� cela le Milan AC reste favori...
R : "Nous savons que nous devons nous concentrer sur le match. Entendre les gens parler en bien de vous est sympa, mais mon boulot c'est que l'on soit pr�ts pour la finale, de dire � mes joueurs quoi faire, sans se soucier de ce qui est dit ou �crit sur nous. La Coupe de l'UEFA �tait importante, mais celle-ci l'est encore plus. Pour moi, ce serait la plus belle r�ussite de ma carri�re que de la remporter."
FOOTBALL
50e FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D'EUROPE : MILAN AC - LIVERPOOL FC
Maldini - Gerrard, le sens des valeurs
Ils incarnent les valeurs perdues du football, la fid�lit� � un club, l'amour des couleurs, le respect de la tradition: aujourd'hui, l'un des deux capitaines, Steven Gerrard � Liverpool, ou Paolo Maldini au Milan AC, sera r�compens� de cet attachement, en finale de la Ligue des champions.
Paolo, l'a�n�, 36 ans, est le mythe du club italien. Steven, le cadet, 24 ans, l'�me de l'�quipe anglaise. Deux joueurs v�n�r�s, ind�fectiblement li�s � leur ville. Deux cœurs impr�gn�s � jamais du rouge commun aux "Reds" et aux "Rossoneri". Le nom de Maldini r�sonne comme une institution au Milan. A Istanbul, Paolo, longtemps salu� comme le meilleur arri�re-gauche du monde, jouera sa septi�me finale de C1, pour quatre gagn�es (1989, 1990, 1994, 2003). Un palmar�s seulement surpass� par les divins Madril�nes, Gento et Di Stefano. Fils de Cesare, le premier capitaine milanais � avoir soulev� une Coupe des clubs champions, en 1963 face au Benfica Lisbonne (2- 1), l'�l�gant et courtois Paolo a d�but� sa carri�re le 20 janvier 1985 contre Udinese (1-1), � 16 ans et 6 mois. Pour ne plus ensuite d�laisser le maillot milanais. "Je suis n� � Milan. Et c'est dans ma ville que j'ai toujours trouv� ce que je cherchais pour me r�aliser, tout en restant proche de ma famille. Il n'y a rien de plus important que de pouvoir travailler dans un club qui vous corresponde", explique celui dont la famille est originaire de Trieste (nord-est de l'Italie).
Aura
"Il est important que les supporteurs aient des joueurs qui grandissent � travers le club, restent avec lui et s'y identifient", estime le d�tenteur du record de s�lections en �quipe d'Italie (126), qui n'est �galement plus qu'� deux matches du record du plus grand nombre de rencontres jou�es en s�rie A, d�tenu par Dino Zoff (570). Membre �minent du "Muro Rossonero", ce joueur polyvalent (1,87 m, 85 kg) a port� l'art d�fensif � son apog�e, par son intelligence et son sens de l'anticipation. Garant de l'histoire, de la culture, de la philosophie milanaise, il jouera jusqu'en juin 2007, avant sans doute de se d�tourner de ce qui fut toute sa vie. A ses c�t�s, le palmar�s europ�en de Gerrard - une Coupe de l'UEFA en 2001 - est bien fin. Mais l'aura du "Scouser" (habitant de Liverpool) illumine le fameux stade d'Anfield. A l'aisance de Paolo, Steven, le milieu de terrain, r�pond par une hargne insens�e. Aux abords d'Anfield, se vend un tee-shirt avec sa t�te dans l'armure de Russel Crowe, h�ros du film "Gladiator". Le l�gendaire Kop tient en lui son h�ros invincible, force de la nature, courant sans jamais s'essoufler, � la qualit� de passe et de frappe par instant irr�elle.
Avances
Mais Gerrard, qui aura mercredi un r�le essentiel � jouer en devant contr�ler Andrea Pirlo, le ma�tre � penser du Milan, n'a pas eu la chance, comme Maldini, d'�voluer jusqu'ici dans un club dominant l'Europe. Sa relation avec son club en est fragilis�e. L'�t� pass�, il a rejet� une premi�re fois les avances de Chelsea. Mais il a ensuite insinu� que son avenir d�pendrait aussi de la capacit� des "Reds" � ajouter des troph�es � leur collection. Joueur de Liverpool depuis ses neuf ans, capitaine depuis octobre 2003, celui qui avait �t� d�vast� par l'annonce l'an pass� du d�part de son ami Michael Owen � Madrid serait sans doute accroch� pour longtemps � son club en cas de victoire mercredi. "C'est le match le plus important de notre vie, lance-t-il. Je doutais vraiment que nous puissions gagner cette Ligue des champions. Mais aujourd'hui nous m�ritons notre place en finale. Maintenant il faut finir le travail. Je veux lever ce troph�e." Ce soir, l'un de ces deux hommes, Paolo Maldini ou Steven Gerrard, tenants de l'identit� du Milan AC et de Liverpool, fera la fiert� de son club, de sa r�gion, de son pays.

Une premi�re pour deux g�ants
Liverpool et le Milan AC, deux monuments du football europ�en qui affichent � eux deux plus de 500 matches de Coupe d'Europe et s'affrontent demain soir � Istanbul en finale de Ligue des champions de football, ne se sont jamais rencontr�s lors de leurs joutes continentales. Ensemble, les deux clubs totalisent m�me 21 finales continentales, toutes Coupes d'Europe confondues, sans compter celle de demain ! En effet, Liverpool a d�j� disput� cinq finales de C1 (quatre succ�s), une de C2 (perdue) et trois de C3 (trois succ�s). Le Milan AC, de son c�t�, affiche neuf finales de C1 (six succ�s), trois finales de C2 (deux succ�s) mais aucune de C3. La derni�re finale europ�enne du Milan AC remonte � 2003, en Ligue des champions, quand les Rossoneri s'�taient impos�s devant la Juventus Turin (0-0, 4 t.a.b. � 2), alors que le dernier rendez-vous final de Liverpool en Europe date de 2001, en Coupe de l'UEFA, avec un �poustouflant succ�s sur Alav�s (ESP) 5 � 4 (but en or). Cela faisait toutefois six ans qu'un club anglais n'avait pas atteint la finale de C1, avec Manchester United (vainqueur du Bayern Munich, 2-1).
*** Les finales du Milan AC
. C1:
2003 : � Manchester : Milan AC bat Juventus Turin (ITA) 0-0 (4 t.a.b � 2)
1995 : � Vienne : Ajax Amsterdam (PBS) bat Milan AC (ITA) 1-0
1994 : � Ath�nes : Milan AC bat FC Barcelone (ESP) 4-0
1993 : � Munich : Marseille (FRA) bat Milan AC 1-0
1990 : � Vienne : Milan AC bat Benfica (POR) 1-0
1989 : � Barcelone : Milan AC bat Steaua Bucarest (ROU) 4-0
1969 : � Madrid : Milan AC bat Ajax Amsterdam (PBS) 4-1
1963 : � Londres : Milan AC bat Benfica (POR) 2-1
1958 : � Bruxelles : Real Madrid (ESP) bat Milan AC 3-2 a.p.
. C2 :
1974 : � Rotterdam : FC Magdeburg (RDA) bat Milan AC 2-0
1973 : � Salonique : Milan AC bat Leeds United (ENG) 1-0
1968 : � Rotterdam : Milan AC bat Hambourg SV (ALL) 2-0
*** Les finales de Liverpool
. C1
1985 : � Bruxelles : Juventus Turin (ITA) bat Liverpool 1-0
1984 : � Rome : Liverpool bat AS Rome (ITA) 1-1 (4 tab � 2)
1981 : � Paris : Liverpool bat Real Madrid (ESP) 1-0
1978 : � Londres : Liverpool bat Club Bruges (BEL) 1-0
1977 : � Rome : Liverpool bat Borussia Moenchengladbach (ALL) 3-1
. C2
1966: � Glasgow : Borussia Dortmund (ALL) bat Liverpool 2-1 a.p.
. C3
2001: � Dortmund : Liverpool bat Alav�s 5-4 (b.e.o)
1976 : � Liverpool (aller), Liverpool bat Club Bruges (BEL) 3-2
� Bruges (retour), Club Bruges et Liverpool 1-1
1973 : � Liverpool (aller), Liverpool bat Borussia
Moenchengladbach (ALL) 3-0
� Moenchengladbach (retour), Borussia
Moenchengladbach bat Liverpool 2-0