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JOURN�E MONDIALE DE L'ENFANT
N�s pour �tre heureux, malheureux par la faute des hommes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 05 - 2005

C'est dr�le comme certaines cat�gories de la soci�t� ne soient valoris�es que le jour de �leur f�te annuelle� puis tombent dans l'oubli, le reste de l'ann�e. C'est ce qui arrive, en r�alit�, aux enfants dans beaucoup de pays o� ils sont pompeusement choy�s en ce premier juin, Journ�e mondiale de l'enfance que l'Alg�rie aussi …Donc une fois l'an, les adultes daignent f�ter, le 1er juin, la journ�e de l'enfance et s'empressent de vaquer � leurs pr�occupations apr�s avoir fait l'�loge de l'innocence, organis� quelques apr�s-midi r�cr�atifs, distribu� des friandises… �Sous un toit d'or ou sous un toit de chaume, tous les enfants ont un royaume�, chantait le po�te. Bien s�r il parlait na�vement de cet univers que se fabriquent les gamins et leurs immenses capacit�s � s'isoler dans leur monde mais aujourd'hui la po�sie n'a plus cours et… en guise de royaume ?
R�alit� contradictoire ou r�ve bris�
Si dans les pays nantis, c'est l'occasion pour demander que la scolarit�, les distractions et la promotion des enfants soient peaufin�es tout en sachant que cette frange est menac�e par les fl�aux sociaux. Dans les pays pauvres ou en voie de d�veloppement, par contre, c'est tout autre avec une r�alit� �ahurissante �. L�, les enfants acqui�rent le statut d'adulte avant terme biologiquement pour se d�fendre des affres de la violence, des s�vices corporels et sexuels, dans une indiff�rence totale des gouvernants adultes plus pr�occup�s par leur survie politique alors que les organisations non gouvernementales impuissantes � pouvoir changer quoi que ce soit. Il ne faut plus se cacher la face et avouer que le constat est amer quant � la situation que vit ou plut�t subit cette frange de la soci�t�
Les �l�ments du tableau…
Dans toutes les soci�t�s et ce depuis les temps imm�moriaux, la famille est la cellule constituante. De ce fait, c'est aux parents � qui revient le droit et l'obligation d'�duquer leurs prog�nitures. Mais lorsque un ou les deux piliers font d�faut, alors c'est l'invite aux insuffisances engendrant bien des fl�aux que sont…
L'enfance abandonn�e, la gal�re
Un monde sans amour qui est l'essence de notre existence plonge tout �tre dans une ins�curit� quant � son devenir et son �panouissement. Que dire alors de l'enfant priv� de ses parents qui sont la source de cette affection ? Quel crime a-t-il commis pour se retrouver abandonn� parce que ses parents ont divorc� ou qu'ils ne reconnaissent pas leur paternit� et l'abandonnent. L'affection ne s'exprime pas � coups de d�penses faramineuses mais par des doses quotidiennes de brins d'attention, de mots affectueux, de rations alimentaires saines et �quilibr�es, d'�ducation sanitaires saine, d'un apprentissage scolaire de qualit�, de divertissements �ducatifs sains. Livr�s � eux-m�mes, ces petits innocents perdent la notion de route de la vie banalis�e et c'est la vie errante dans le labyrinthe des fl�aux sociaux qui les guettent � chaque coin de rue ou � travers leur attirance vers des propositions n�fastes de la part d'adultes malintentionn�s. Ajouter � cela, l'absence d'un nom patronymique et la boucle et boucl�e pour une gal�re se terminant � l'h�pital, dans une maison de redressement ou m�me derri�re les barreaux. Eprouv�s � leur �ge par la duret� de la… vie, les voil� pouss�s � �tre... de petits travailleurs. Les estimations avancent le chiffre de 246 millions d'enfants qui travaillent dans le monde. Pr�s des trois quarts d'entre eux (171 millions) travaillent dans des situations ou conditions dangereuses (travail dans les mines, avec des produits chimiques et des pesticides dans l'agriculture ou donnant lieu � la manipulation de machines dangereuses, etc.). Ils sont omnipr�sents, omnipr�sents, mais invisibles, peinant comme employ�s de maison, derri�re les murs des ateliers et, loin des regards, dans les plantations
…de petits soldats
La folie des adultes � d�clencher des conflits arm�s entra�ne avec 2 millions de victimes civiles de fa�on spectaculaire dont la moiti� environ sont des enfants. Plus d'un million d'enfants ont �t� rendus orphelins ou ont �t� s�par�s de leur famille. Entre 8.000 et 10.000 enfants sont tu�s ou mutil�s par des mines terrestres chaque ann�e. Dans ces conflits, 300.000 enfants y sont des �acteurs� car utilis�s comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrut�s de force ou enlev�s, d'autres s'enr�lent pour fuir la pauvret�, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d'actes de violence commis � leur encontre ou contre leur famille.
…Des petits mendiants
Cette autre plaie, dans la soci�t� ne cesse de prendre de l'ampleur en Alg�rie et ailleurs car il est vrai que la paup�risation galopante jette de larges pans de la soci�t� dans la mis�re. Pour certains, soi-disant �p�res de famille� et �fiers de l'�tre�, quoi de plus simple et touchant que de laisser ou pousser leurs prog�nitures � �faire la manche�. Le plus grave est que des enfants en bas �ge sont �lou�s� pour servir d'app�t dans la qu�te d'argent ou d'effet vestimentaires de pauvres quidams pein�s � la vue de ces �tres en haillons et sales. Au lieu de suivre leur scolarit�, cette rel�ve de demain s'en �carte pour s'adonner � une pratique impos�e par les adultes � des fins douteuses.
…De petits revendeurs
Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un torride soleil nous les voyons sur les trottoirs des villes, des villages ou sur les bords des routes, vous tendre qui un objet, qui un fruit, un l�gume, vous invitant � l'acheter. Le font-ils de gr� oui de force ? Pour ces �petits�, pas plus grands que trois pommes, le 1er juin ne repr�sente rien si ce n'est une journ�e comme tant d'autres pour vendre leurs marchandises et ne pas rentrer �bredouille� � la maison… Ils doivent �subvenir� aux besoins de leurs familles � la place de leurs parents qui auront honte d'�tre vus ainsi. les enfants �margent � celui des adultes o� des affairistes sans scrupule
…des sujets sexuels ou de �traite�
Profitant de leur innocente ou de leur faiblesse, des gens sans scrupules organisent la traite des enfants � une �chelle plan�taire. D'apr�s certaines estimations, il pourrait y avoir 1,2 million d'enfants victimes chaque ann�e. Il existe une demande d'enfants comme main-d'oeuvre bon march� ou aux fins d'exploitation sexuelle. Souvent, les enfants et leur famille ne sont pas conscients des dangers de la traite, convaincus qu'ils sont que les chances d'un emploi et d'une vie meilleurs existent dans les pays �trangers
…de petits d�linquants pour d�truire la soci�t� ou se d�truire
Ce ph�nom�ne peut �tre le fait des enfants eux-m�mes pour se r�volter ou parce qu'elle leur est impos�e. Parler de cette violence subie par cette frange, c'est �voquer la n�gligence, les violences physiques ou morales, les s�vices sexuels des adultes envers eux. Cette maltraitance se manifeste dans la cellule familiale, en milieu scolaire ou dans la rue. Dans sa famille, l'enfant n'a pas le droit � la parole et doit ex�cuter les ordres de ses parents, de ses fr�res et sœurs a�n�s. En milieu scolaire, son �nergie d�bordante lui fait subir des punitions pour le �calmer� alors que cela devrait se faire par de la p�dagogie. Dans la rue, l'enfant n'est plus canalis� et conseill�. Vuln�rable, il suit le mouvement destructeur de certains de ses camarades de m�me �ge ou des adolescents en mal d'�ducation parentale pour apprendre �la vie�.
…de petits drogu�s
Blas�s par la vie de �chien� qu'ils m�nent, beaucoup d'enfants sombrent d'eux-m�mes ou contraints dans la consommation de drogue ou autres produits hallucinog�nes pour �vacuer leur malvie et r�ver � une vie �rose� Alors place aux psychotropes, colles fortes, compos�s liquides mortels qui les am�neront directement � l'h�pital ou au cimeti�re.
La solitude de la maladie, de la prison ou la mort comme �r�compense� …
et la boucle est boucl�e ! La gal�re, la traite, l'exploitation, la violence physique ou sexuelle n'engendreront que du mal � l'enfant. Ces petits malades hospitalis�s, profiteront-ils de cette journ�e propre � eux ? Pour beaucoup d'entre eux, c'est le dernier de leurs soucis qui sont plut�t port�s vers leur gu�rison et la qu�te d'un r�confort moral des adultes…
Ah, ces loisirs !
Que ce soit pour l'enfant sain et plus pour le malade, penser � son �ducation doit impliquer imp�rativement le c�t� divertissement. Malheureusement, ce lexique est devenu tabou pour la majorit� des familles, que ce soit en Alg�rie ou dans les pays pauvres. Ces familles-l� seront-elles accapar�es par le souci des vacances alors que le ch�mage les tue � petit feu ? ...Epilogons de cette situation pr�valant en Alg�rie pour conclure ce dossier. L'id�e de loisirs s'est malheureusement �r�tr�cie� comme une peau de chagrin m�me chez les familles aux revenus r�guliers et assur�s alors qu'elle s'est ��vapor�e� chez les �sans ressource�. Ce qui engendre, lors des jours de repos ou les vacances, des rues, des placettes de quartier occup�s par des enfants oisifs s'occupant comme ils le peuvent ou le savent, dans des jeux plus ou moins corrects pour d�gager son trop plein d'�nergie. Il se prend en charge tout seul car l'adulte ne le fait pas ou rarement. M�me l'�tat �ne casse pas sa tirelire� pour prendre en charge les millions d'enfants. Et comme l'oisivet� est m�re de tous les vices, alors bonjour �les d�g�ts�… Parall�lement, le mouvement associatif est coinc� entre les contraintes financi�res et le d�sir de bien faire, La loi, n�90-31 du 04 d�cembre 1990 lui a permis de s'y impliquer. Au niveau national, nous retrouvons quelques-unes tr�s actives. Il y a l'ANALJ (Agenve nationale des activit�s de loisirs de jeunes), nous retrouvons �galement, l'APALEJ (Agence de promotion des loisirs et �change de jeunes) que pr�side Arbane Slimane, la FACS (F�d�ration alg�rienne des activit�s culturelles et scientifiques) dirig�e par M Baguiri et enfin, la FAAJ (f�d�ration alg�rienne des auberges de jeunes) sous la f�rule de Djezzar Mustapha. Sur le plan local, une multitude d'associations activent loin des feux de la rampe comme �El-Warda� � Alger, �El-Amel�, Village d'enfants SOS � Draria
Espoir ou peur de l'avenir ?
A travers ce r�cit pas du tout � rose � faut-il rester les bras crois�s et se cacher derri�re la fatalit� ? Les enfants n'ont pas � payer le prix de l'incomp�tence ou de la d�voyance des adultes. Qu'ont-ils faits pour m�riter tant d'ingratitude, eux qui sont n�s pour �tre heureux ? Cet adulte sait que ce petit �tre est fragile tant physiquement que moralement et qu'il est de son devoir de le prot�ger contre son insouciance qui l'expose souvent � des dangers et (r�p�tons-le) contre les comportements nuisibles de certains adultes inconscients afin de lui assurer un d�veloppement correct, harmonieux. Est-ce trop demander ?
Ouahid Karimi

La Convention internationale des droits de l'enfant
Il faut dire qu'avant que l'Assembl�e g�n�rale des Nations unies ne soit ��mue� de la pr�carit� de cette vie des enfants du monde et �labore, le 20 Novembre 1989, la Convention internationale des droits de l'enfant qui est entr�e en vigueur, le 20 septembre 1990, beaucoup de dates sont � mettre en exergue car elles sont en relation avec la vie de l'enfant et ses �acquis�. En plus de notre pays qui l'a ratifi�, le 23 d�cembre 1992, 192 Etats membres des Nations unies, except� les �tats-Unis et la Somalie l'ont approuv�e, ce qui fait de ce trait� le document traitant des droits humains le plus accept� � l'�chelle de la plan�te.
…Arr�tons-nous sur certaines escales temporelles
1945 : Signature de la Charte des Nations unies, puis cr�ation
de l'Unesco (United Nations Educational, Scientific et Culturel
Organisation : organisation des Nations Unies pour l'�ducation, les
sciences et la culture) et de l'UNICEF (United Nations Children's
Fund : fonds des Nations unies pour l'enfance).
1948 : D�claration universelle des droits de l'homme, adopt�e
par l'Assembl�e g�n�rale de l'ONU r�unie � Paris.
1959 : Charte des droits de l'enfant. Texte en dix points adopt�
� l'unanimit� par l'ONU. Scolarit� obligatoire jusqu'� 16 ans.
1973 : La Conf�rence internationale du travail adopte la
convention qui fixe l'�ge du travail � 15 ans r�volus.
1990 : D�claration Mondiale sur l'�ducation pour tous �
Jomtiem (Tha�lande) par 155 pays repr�sent�s.
1991 : Cr�ation par l'ONU du Comit� des droits de l'enfant des
Nations unies en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant
afin d'examiner les progr�s accomplis par les Etats-parties
dans l'application des dispositions de cet instrument. Il se r�unit,
trois fois par ann�e, � Gen�ve.
2003 : Le 12 juin est d�clar� �Journ�e mondiale contre le travail
des enfants� par l'ONU.

LE RAPPORT 2005 DE L'UNICEF
La terrible r�alit� des chiffres
A travers la lecture du dernier rapport 2005 du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), intitul� �La situation des enfants dans le monde 2005�, sign�e par sa directrice, Mme Carol Bellamy, rendu public, le 9 d�cembre 2004, � Londres et � New York, la r�alit� du terrain n'est pas du tout �rose� lorsqu'on apprend que plus de 1 milliard d'enfants dans le monde souffrent de privations extr�mes li�es � la pauvret�, � la guerre et au sida, que la moiti� des 3,6 millions de personnes tu�es depuis 1990 lors de guerres �taient des enfants, que 640 millions d'enfants n'ont pas de logement ad�quat, que 500 millions n'ont pas acc�s � des installations sanitaires, que 400 millions d'enfants n'ont pas acc�s � l'eau potable, que 270 millions ne b�n�ficient pas de soins de sant�, que 140 millions ne sont jamais all�s � l'�cole, 90 millions souffrent de graves privations alimentaires sans oublier plus de 15 millions d'orphelins dans le monde, dont 80 sur 10 en Afrique subsaharienne, � cause du VIH/SIDA Tous ces facteurs les spolient de leur enfance et retardent le d�veloppement des nations comme le promet la Convention de 1989 relative aux droits de l'enfant. La directrice de l'UNICEF n'a pas manqu� de rappeler, au cours d'une pr�sentation � la London School of Economics, rappelant que "la pauvret� ne surgit pas de nulle part, la guerre non plus, le sida ne se propage pas tout seul". "Il s'agit de nos choix et nous en portons la responsabilit� collective." "Trop de gouvernements prennent d�lib�r�ment et, en toute connaissance de cause, des d�cisions qui, en pratique, portent pr�judice � l'enfance." Elle s'est bas�e sur des �tudes r�alis�es par l'Unicef en coop�ration avec la London School of Economics et l'Universit� de Bristol, Mais le rapport montre que la pauvret� ne se limite pas aux pays en d�veloppement. Dans 11 des 15 pays industrialis�s pour lesquels on dispose de donn�es comparables, la proportion d'enfants vivant dans des m�nages � faible revenu a augment� au cours des dix derni�res ann�es. O. K.


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