Le mouvement de protestation observ� dans la journ�e d'hier mardi, pour exiger "une augmentation des salaires et le respect des libert�s syndicales ainsi que du droit � la gr�ve", � l'appel de l'intersyndicale de B�ja�a (Cnapest et Snapap) a connu un franc succ�s � travers la majorit� des collectivit�s locales et des �tablissements du secondaire et technique de la wilaya de B�ja�a. Une foule assez imposante compos�e essentiellement d''enseignants du secondaire et des travailleurs de l'administration publique a tenu � marcher, ce mardi, dans les rues de B�ja�a, � l'appel du Cnapest et du Snapap pour exprimer ses pr�occupations quant "aux atteintes aux libert�s syndicales et � la d�gradation du pouvoir d'achat des travailleurs". De la Maison de la culture Taous Amrouche, point de d�part de la marche jusqu'au si�ge de la wilaya o� une prise de parole a �t� improvis�e par les organisateurs, les manifestants ont repris � tue-t�te des slogans hostiles au duo Ouyahia-Benbouzid. Les marcheurs ont arbor� �galement des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Pour un Smig � 25 000 DA !, pas de pacte social sans l'am�lioration des conditions de vie des travailleurs !, pour l'int�gration des vacataires et des contractuels !...". Au cours du rassemblement observ� devant le si�ge de la wilaya, les responsables syndicaux du Cnapest et du Snapap ont lu une d�claration commune � travers laquelle sont exig�s "la reconnaissance officielle du Cnapest et l'arr�t des intimidations ainsi que les poursuites judiciaires � l'encontre des syndicalistes". Lors de leurs interventions les repr�sentants de l'intersyndicale ont d�nonc� "le m�pris exprim� et affich� par les autorit�s centrales � l'�gard des syndicats autonomes". Sadou Sadek responsable du Snapap de B�ja�a s'est violemment �lev� contre "les manœuvres sournoises" des autorit�s de la wilaya de B�ja�a tout en citant nomm�ment le chef de cabinet du wali, le DAL et le DOPS" visant, indique-t-il "la d�stabilisation du Snapap par l'interdiction de la tenue des assembl�es g�n�rales". De son c�t�, Amar Amoura, le charg� de communication du bureau du Cnapest de B�ja�a, a affirm� que cette premi�re action � B�ja�a n'est que "le d�clenchement d'une dynamique en faveur de la reconstruction d'une v�ritable lutte des travailleurs".