�Les d�clarations de M. Abdelmadjid Sidi-Sa�d, secr�taire g�n�ral de l�Union g�n�rale des travailleurs alg�riens, � l�endroit de la Fondation Friedrich Ebert, reprises par l�ensemble de la presse alg�rienne du 24 septembre 2008, sont surprenantes et infond�es. Surprenantes, les d�clarations de M. Sidi-Sa�d, le sont d�abord au regard du r�le reconnu de la Fondation en mati�re de soutien � la R�volution alg�rienne et particuli�rement de l�UGTA d�s la seconde moiti� des ann�es 50. L�hommage rendu par de hauts responsables alg�riens � feu Hans Jurgen Wischnewski illustre bien la qualit� des rapports historiques entre l�Alg�rie et la Fondation. Surprenantes, les d�clarations de M. Sidi-Sa�d le sont ensuite au regard des rapports r�cents entre la Fondation et l�UGTA. D�s l�ouverture de son bureau � Alger, la Fondation a consid�r� l�UGTA comme un partenaire privil�gi�, et pour preuve, l�a int�gr� dans un projet triennal 2004-2007 soutenu par la Commission europ�enne. Infond�es, lesdites d�clarations le sont pour la simple raison que la Fondation n�a jamais �mis un quelconque jugement de valeur ni sur les questions �conomiques, sociales et syndicales locales, ni sur les personnes exer�ant ses multiples activit�s dans le strict respect de la l�gislation alg�rienne et dans la transparence la plus totale. En fait, et dans le cadre de la mission pour laquelle elle a �t� cr��e en 1925, la Fondation a vis�, depuis l�ouverture de son Bureau d�Alger, l�affermissement des capacit�s alg�riennes et de ses organisations sociales � affronter les d�fis d�un monde en plein bouleversement. A cet effet, elle a lanc� en 2008, apr�s en avoir avis� les autorit�s du pays d�accueil et sollicit� la contribution de leurs comp�tences, une initiative visant � d�velopper des r�flexions sur des questions d�actualit� aux fins d�alimenter des d�bats publics auxquels des administrations publiques et les organisations de la soci�t� civile ont �t� convi�es � participer. Ces actions s�inscrivent bien dans les missions de la Fondation, notamment celle du renforcement de la d�mocratie. Au-del� des r�actions que peuvent susciter conjoncturellement ses activit�s, la Fondation s�est toujours consid�r�e � et se consid�rera encore � comme une amie de l�Alg�rie.�