Avec une superficie totale de 180 hectares r�partis en 145 lots variant entre 5000 m2 et 270 000 m2, la zone industrielle de Bordj offre ses services � 100 op�rateurs �conomiques, principalement vers�s dans les domaines de l'agroalimentaire, l'�lectronique et les mat�riaux de construction. Malheureusement, une trentaine de pseudo-industriels continuent � occuper les terrains inutilement depuis l'an 2000 alors qu'une tr�s forte demande d'occupation des sites non exploit�s n'en finit point d'affluer sur la SGI (Soci�t� de gestion immobili�re, ex-EGZI, entreprise de gestion de la zone industrielle). D'ailleurs, � ce propos, le P-DG de l'entreprise, L. Ba�bouche affirme que 116 demandes d'octroi de terrain demeurent jusque-l� insatisfaites, sachant que bon nombre de dossiers remplissent un cahier des charges favorable". En effet, une entreprise tunisienne par exemple, sp�cialis�e dans la fabrication de la peinture, �largissant aussi son activit� dans la production des pesticides, attend depuis quelque temps l'aval des autorit�s locales pour entamer ses activit�s dans la r�gion. L'extr�me urgence pour le moment est focalis�e sur la r�cup�ration des terrains non exploit�s, des terrains sabr�s en deux cat�gories : espaces des entreprises publiques dissoutes � savoir Maham (ex-Copemad), l'ETV et l'EDIED, dont la superficie est �valu�e � 9 hectares en plus d'un terrain exc�dentaire de 11 hectares appartenant � l'ENBAG (ex-SONIC), et un espace de 13 hectares dans la cat�gorie "attribu� et non exploit�" concernant un total de 28 lots ! Si du c�t� de la premi�re tranche de lots, le P-DG de la SGI nous apprend que la wilaya avait d�j� pris la d�cision de leur r�cup�ration et que la proc�dure de restitution serait en cours, il reste difficile de trancher quant aux parcelles class�es � �galit� dans le territoire de la zone puisque ces derni�res sont soumises � d'autres formalit�s ob�issant � l'application de l'article 85 de la loi de finances 2005 et que de toute fa�on, l'attribution d�pend du CALPI (Comit� d'assistance, de localisation et de promotion de l'investissement), lequel devrait faire un effort pour contribuer � l'�panouissement de la zone de Bordj qui enregistre actuellement, selon les pr�visions de la SGI un besoin estim� � 70 hectares qui assurerait environ 5550 emplois tous secteurs d'activit�s confondus, soit 1190 nouveaux postes, ce qui repr�sente un atout non n�gligeable dans le march� du travail de la wilaya. Dans la m�me logique, faisons remarquer �galement que l'Urbas refuse de d�livrer les actes aux propri�taires solvables en transgressant les cahiers des charges bel et bien conformes et nets par l'imposition de conditions, obstacles pour le bon fonctionnement de l'activit� �conomique d'une ville en pleine extension, t�moignage du pr�sident de la R�publique faisant foi. Pour preuve, la zone de Bordj avait b�n�fici� d'un programme de r�habilitation du minist�re de l'Industrie, dont le montant est �valu� � 11 milliards et que les travaux du projet seraient entam�s vers le mois d'ao�t, selon notre interlocuteur, lequel pense d�j� aux diff�rents chantiers d'assainissement, de voirie et d'�clairage ainsi qu'au nouveau r�servoir d'eau (500 m3) cens� amortir le probl�me de l'irr�gularit� d'alimentation en eau potable, notamment pendant la p�riode estivale. Si la zone industrielle de Bordj dispose d'un bon service de s�curit� dot� d'un Pam (plan d'assistance mutuelle) ou plan ORSEC d'intervention en cas de sinistres et d'un caf�-restaurant qui offre ses services aux fonctionnaires de la zone, les autorit�s locales pr�voient aussi la cr�ation d'une nouvelle zone industrielle "ville industrielle int�gr�e" du c�t� de Mechta-Fatima o� les relev�s topographiques sont d�j� finalis�s. En revanche, d'autres probl�mes inqui�tants continuent � salir son image de marque… Vous l'avez certainement compris, les d�chets du "ERCE" n'en finissent point de faire boule de neige ou plus clairement d'ordures qui encombrent le lieu en attendant de trouver un autre endroit pour les "accueillir". Ajoutez � cela, le d�sengagement de l'APC � l'�gard du dossier relatif au foncier industriel qui contribue pourtant avec un fort imp�t dans la caisse communale, pr�cise le premier homme de la zone.