Une brigade �conomique de la S�ret� nationale a d�barqu� mercredi dernier au si�ge de la soci�t� de contr�le technique Verital, a-t-on appris hier de source polici�re. Les enqu�teurs avaient , entre autres missions, �d' entendre � le technicien qui a supervis� le contr�le de l'Airbus 320 immatricul� FGZZZ. Un des avions affr�t�s par Air Alg�rie chez la compagnie fran�aise �Aigle�. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Un appareil que le bureau Verital a inspect� avant son exploitation par notre compagnie a�rienne nationale. Un A320 dont les pannes fr�quentes, les incidents aux d�collages et aux atterrissages constituaient un danger av�r� pour les passagers et les �quipages. Des pannes �anodines� que les pilotes, qui n'ont pas encore oubli� le crash de Tamanrasset, qui pour rappel a fait 101 morts, n'ont pas manqu� de signaler. Sans succ�s ! Tout comme l'aura �t� la lettre adress�e par le syndicat d'entreprise au ministre des Transports � propos des �conditions et de l'�tat� des appareils affr�t�s par Air Alg�rie et contr�l�s par la Sogerma. Les fr�quents QRF, ou plus simplement atterrissage d'urgence rendus publics par voie de presse avaient, il y a trois mois, amen� la direction de l'aviation civile et de la s�curit� du d�partement de Meghaloui � interdire de vol jusqu'� nouvel ordre l'Airbus 320. S'ensuivront plusieurs tentatives pour faire �voler� l'avion y compris en faisant intervenir une autorit� fran�aise. Ce qui intrigue les enqu�teurs �c'est que l'appareil en question, enti�rement remis � neuf aux frais d'Air Alg�rie, � peine exploit� par elle, bloqu� au sol pour cause de panne deux jours de suite la semaine derni�re, devra dans 10 jours rejoindre la flotte d'Air Madrid, � laquelle il vient d'�tre affr�t�, souligne notre source qui indique qu'une brigade �conomique de la Gendarmerie nationale a fait il y a deux semaines �une descente� au service technique d'Air Alg�rie � l'a�roport Houari- Boumediene. Un service o� une enqu�te administrative a �t� ouverte pour faire la lumi�re sur l'affaire dite des pi�ces d�tach�es non d�clar�es saisies par la douane sur un appareil d'Air Alg�rie qui devait rallier Alger � Tripoli. Une affaire qui semble avoir �r�ussi� � faire bouger les pouvoirs publics, puisque hier une �quipe de l'Inspection g�n�rale des finances (IGF) est � pied d'œuvre � la direction g�n�rale d'Air Alg�rie � la place Audin, a-t-on appris hier aupr�s d'un des collaborateurs de Tayeb Benouis, qui, dit-on, a d�cid� de lib�rer un bureau au dixi�me �tage, pour les inspecteurs des finances en missions. �Mitoyen au sien�, selon ce cadre d'Air Alg�rie, qui n'a pas manqu� de nous signaler que la semaine derni�re un vol d'Air Alg�rie a viol� toutes les r�gles de l'aviation civile. Il s'agit d'un vol qui assurait la liaison Alger-Hassi Messaoud et retour. �Aussi bien pour l'aller que pour le retour, l'avion a vol� � basse altitude pour un probl�me de d�pressurisation. � Une information que nous confirmera un pilote du SPLA qui affirme que cela ne s'est jamais vu. �Il arrive qu'un des trois syst�mes tombe en panne, on peut exceptionnellement terminer le vol � basse altitude, dans le cas extr�me l'avion est convoy�. Jamais on ne doit faire tout un courrier avec un niveau non pressuris�, c'est des �tres humains que nous transportons et non du b�tail.� Un fait que n'aurait pas rat� Shlum-Berger, une entreprise p�troli�re britannique �qui fait des audits techniques � la direction des op�rations, pour �valuer les conditions des s�curit�s dans lesquelles voyagent les ressortissants anglais�. Il ressort selon une source proche de l'Egyptien charg� de l'audit �qu'il n'est pas conseiller de voyager � bord d'avions d'Air Alg�rie�. Les Alg�riens eux se demandent si r�ellement au d�partement Meghlaoui ou ailleurs un organisme quelconque se charge �d'auditer � la compagnie nationale pour savoir si toutes les conditions de s�curit� sont respect�es pour transporter les passagers et prot�ger les �quipages. La r�ponse viendra peut-�tre de la commission �d'enqu�te interne� que le P-DG d'Air Alg�rie vient de mettre sur pied pour ne pas rester en marge.