Verital a prouvé que l'expertise algérienne est une réalité qu'il faut conforter et étendre à d'autres organisations. Le vivier d'expertise est un peu partout. Il suffit de l'activer. La volonté des pouvoirs publics est aujourd'hui là et clairement affichée. Chez Verital, nous sommes confiants en l'avenir, d'autant plus confiants que les pouvoirs publics ont définitivement opté pour la promotion du “produit national, biens et services.” Nous nous en réjouissons et nous menons la barre dans ce sens. Dans ce cadre, Verital est de plus en plus sollicitée pour contribuer aux débats sur la “qualité” et la “sécurité” dans les domaines de l'industrie, du transport, du pétrole et para-pétrole et les produits du commerce international “La promotion de l'expertise algérienne est une nécessité. À ce titre, elle a besoin d'être soutenue pour se mettre aux standards internationaux. C'est très possible Verital a l'ambition de donner l'exemple”. Verital y voit un changement dans la manière dont elle est perçue par les responsables et, sans doute le début d'une reconnaissance des efforts engagés et des responsabilités professionnellement assumées dans ses domaines de prédilection, dans des conditions difficiles. Ce qui donne plus de goût à ses réalisations : l'expertise technique, le contrôle qualité, l'industrie, la marine et l'aéronautique. Une belle palette de missions pour répondre aux besoins et attentes de ses clients, des réglementations et normalisations nationales et internationales en vigueur. Verital n'est pas tout à fait une entreprise comme les autres. Ses missions à grande connotation de service public, sa culture de la gestion du risque opérationnel et la standardisation au plan international de ses métiers sont une réalité que nul ne doit ignorer dans l'intérêt bien compris du confort et de la sécurité du citoyen et du suivi de certains engagements conventionnels de notre pays au plan international. Voilà bien une mission de service public peu connue du grand public. Les responsabilités et la diversité de ses relations et services avec et pour le compte des pouvoirs publics font partie de ses spécificités. Cette entreprise s'est résolument engagée dans la voie du développement, sans doute au bon moment et certainement à la satisfaction du citoyen qu'elle sert sans qu'il le sache et des pouvoirs publics qu'elle représente et assiste au plan opérationnel pour assurer leurs responsabilités légales et réglementaires voire constitutionnelles, puisque l'Etat est responsable de la sécurité du citoyen et de ses biens. Verital continuera de développer sa capacité à promouvoir, en les faisant cohabiter, qualité, sécurité, sûreté et protection de l'environnement dans les activités spécifiques, de l'industrie, de l'aéronautique, dans le transport maritime et les transactions du commerce international. C'est, pour Verital, un défi majeur car en dépend sa capacité à mener dans la durée sa politique de croissance par elle-même d'abord et le partenariat si nécessaire et affermir son rôle de représentant exclusif des pouvoirs publics en gagnant leur confiance et en veillant au respect de leurs engagements conventionnels au plan international. Verital était une société d'économie mixte ayant vécu une expérience de partenariat avec des étrangers. Ces derniers temps, le Bureau Veritas, ancien partenaire étranger, à coups de bulletins d'information, ne cesse de parler de son “antériorité” en Algérie au travers de Verital. Verital ne voit pas le moindre intérêt à faire valoir “une quelconque pseudo-filiation” avec le Bureau Veritas. Verital ne nourrit aucun complexe vis-à-vis de personne, a fortiori de l'étranger. Malheureusement, le Bureau Veritas Algérie, par le biais de la presse nationale, continue d'entretenir par ses “bulletins d'information” une certaine confusion volontairement insidieuse. Mais pour sa énième tentative à vouloir décliner cette “antériorité” au travers de Verital, bien sûr dans le seul objectif, à peine voilé d'ailleurs, d'essayer d'intervenir sur son marché et sa clientèle, Verital tient à préciser que le BV (Bureau Veritas, ndlr) était un simple actionnaire minoritaire qui n'a rien apporté, ni à Verital, ni à l'industrie algérienne et encore moins dans les domaines qu'il cite, c'est-à-dire les expertises des installations pétrolières, les contrôles qualité, la certification des entreprises, la formation etc., ceci afin d'éclairer, ou plutôt démystifier, définitivement l'industrie algérienne sur ce que le Bureau Veritas prétend avoir réalisé en Algérie, au travers de Verital. Je tiens à souligner, encore une fois, que le Bureau Veritas n'a rien développé dans ces domaines en Algérie, et que tout le mérite revient à Verital seule, à sa persévérance et à son expertise. Encore une fois, “l'information du Bureau Veritas” n'a donc qu'un seul objectif, celui de tenter de se placer sur un marché “juteux”, le nôtre, sur la base, d'une “pseudo-antériorité” en Algérie au travers de Verital et par conséquent d'une “pseudo-expérience dans l'industrie algérienne” ; ce que Verital récuse définitivement. D'ailleurs, Verital, à la demande d'un client qu'il n'est pas utile de citer ici, sauf nécessité, documents à l'appui, a sollicité une seule fois l'assistance technique de BV pour expertiser des installations pétrolières suite à des séismes qui ont touché le pays. Il lui a été opposé un refus d'assistance immédiat et catégorique. À lui seul, ce fait établi, preuves à l'appui, se passe de tout commentaire. Je suis sûr que le client algérien a bien compris la différence entre un “label” et le service qui en est attendu. Il a définitivement opté pour le service qui répond à ses besoins et attentes et se fiche du “label”. L'ambition mesurée de Verital est rassurante, car il faut être très prudent dans les choix : un “label” ne signifie pas qualité surtout par les temps qui courent où le business prend trop souvent le pas sur le véritable service escompté. Nous sommes un pays qui a droit à tous les égards en matière de partenariat. Ce qui est important et mérite d'être signalé aujourd'hui, dans le domaine de la classification des navires, c'est la volonté de la nouvelle équipe Division Marine de Veritas à imprimer une nouvelle dynamique, équilibrée, ouverte et prometteuse aux relations entre les deux parties. Verital compte se positionner en véritable partenaire, à part entière, car le partenariat “durable” n'est possible que sur des bases sincères de confiance, axées sur le long terme. C'est aussi vrai que, à l'évidence, le marché algérien dans ces domaines sera toujours demandeur de service “ad vitam aeternam.” C'est la règle de base des conventions internationales quand un pays les ratifie ; et c'est le cas de notre pays. L'Algérie doit alors créer des organisations fiables, pérennes et capables d'assurer le suivi opérationnel de l'exécution des engagements pris par le pays dans le cadre de ces conventions, pour ne pas se retrouver condamnée à sous-traiter ces missions. Verital compte renforcer ses capacités dans cet objectif pour jouer un rôle moteur dans la promotion de l'expertise nationale. L'avenir d'une économie, quelle qu'elle soit, dépend de l'expertise qui la soutient. Et personne n'est crédule pour croire à “l'achat d'une expertise”. L'expertise se crée, s'entretient et s'améliore pour s'imposer à terme comme moteur de développement de l'économie. J'invite les responsables de notre économie à investir dans l'homme car c'est lui qui crée la véritable richesse qui, à son tour, génère les véritables infrastructures domestiquées qui facilitent le développement d'une économie performante. À Verital, nous pensons que BV n'a pas à s'enorgueillir de la période où il était actionnaire de Verital, car Verital ne lui doit absolument rien dans les domaines qu'il cite. Toutefois, nous tenons à lever toute équivoque ou malentendu en toute conviction sur la nouvelle dynamique de confiance et d'expertise imprimée à la coopération BV Marine et Verital dans le domaine de la classification des navires. Pour être plus précis, afin d'éviter toute interprétation tendancieuse à propos des relations entre les deux parties dans le domaine maritime, il est utile de souligner que dans le domaine maritime, et après retrait de BV du capital de Verital, l'engagement sincère, positif et coopératif de BV Marine et Verital est destiné à promouvoir ensemble la sécurité maritime en Algérie notamment pour ce qui est des navires assurant la navigation nationale. Cette précision étant destinée à l'opinion publique et à l'Administration de la marine marchande en Algérie. C'est de ce partenariat constructif et respectueux des valeurs et objectifs des deux parties que nous voulons. Car Verital est un représentant de l'expertise algérienne qui force le respect de ses partenaires étrangers. Je suis assez critique à l'égard de certaines visions de “pseudo-stratèges” qui veulent élaguer la mission sociale et éthique de l'économie, et surtout l'expertise qui doit la faire exister et vivre. Qui vient le premier l'œuf ou la poule ? l'expertise ou l'économie ? Au plan responsabilité sociale et éthique, seule l'expertise crée “l'économie”. Tout le reste n'est que marché où le “moins expert” demeure un consommateur condamné à puiser de son capital providentiel jusqu'à son épuisement. Je n'invente rien, je ne fais que rappeler une évidence qui nous invite à bien faire la différence entre la “science économique” qui est le produit de la créativité et de l'expertise de l'homme, et le marché de la consommation pure et fatale et le marché de l'échange où un équilibre reste à trouver par le génie de l'homme entrepreneur, c'est-à-dire par son expertise… Le durable se construit exclusivement avec l'expertise national. Cela dit sans chauvinisme aucun.