Un rassemblement des agents de s�curit� du GL1K au niveau de l'entr�e de la plate-forme p�trochimique a �t� observ� hier, d�s les coups de 8h. Brandissant des banderoles "orn�es" par le drapeau national o� �tait �crit : "Nous sommes des gr�vistes de la faim", "Nous voulons la r�int�gration", les gr�vistes de la faim ne comptent baisser les bras et entendent aller jusqu'au bout pour �tre r�tablis dans leurs droits. Parall�lement � cela, la gr�ve de la faim enclench�e par les agents du GL1K, depuis le 29 juin, continue son "œuvre" destructrice. Pour preuve jusqu'� ce que nous mettions sous presse, 17 cas ont �t� transf�r�s vers l'h�pital de Skikda dont 3 furent laiss�s en observation toute une nuit, et pr�sentant des cas d'une extr�me fatigue. Cet ultime recours, afin de faire valoir leurs droits, s'est g�n�ralis�. Limit�e, en premier lieu, � la quarantaine d'agents qui n'ont voulu quitter le complexe GNL, la gr�ve de la faim est � pr�sent "exerc�e" par une centaine d'agents, car hormis les charg�s des contacts externes avec les autorit�s locales, la presse, l'Inspection du travail, les services de s�curit�, le parquet, et autres instances comp�tentes... tout le monde est "affam�". Une r�union s'est tenue, ce samedi, au niveau du complexe GL1K regroupant son directeur, le sous-directeur par int�rim, le P-DG de l'EGZ1K, trois repr�sentants de l'Inspection du travail, un repr�sentant d�p�ch� par la wilaya et les trois d�l�gu�s au groupe d'agents, � l'issue de laquelle il a �t� d�cid� de donner au directeur 48 heures afin de r�gler une fois pour toutes ce probl�me, � condition que les gr�vistes de la faim quittent l'enceinte du complexe, comme le stipule la loi interdisant d'occuper les lieux du travail par des employ�s sans contrat. Une condition que r�futent les agents. "Nous ne quitterons les lieux qu'� condition de nous r�int�grer � Sonatrach", r�torquent-ils. De m�me que l'id�e de ramener la force publique, comme �mis par le P-DG de l'EGZ1K, ne les fait pas changer d'avis. A souligner l'�lan de solidarit� affich� par le personnel permanent du GNL, qui a refus� de prendre son d�jeuner. Plusieurs centaines de personnes ont observ� un sit-in au niveau du restaurant. Voulant constater de visu ce geste d'une rare solidarit�, nous avons essuy� un refus d'acc�s � la zone industrielle par les agents de s�curit� de l'EGZ1K. Tout le monde, responsables y compris, est d'avis que les agents du GL1K ont raison. Qu'attend-on pour voir finir cette gr�ve de la faim, pour devenir une gr�ve de la... fin de ce calvaire ?.