Nombreuses sont les familles blid�ennes qui sont venues � notre bureau r�gional pour se plaindre de certains commerces attenant � leurs domiciles, et ce, en raison du calvaire que leur causent journellement ces magasins de part les nuisances de diverses natures telles la pollution sonore, les odeurs et les d�tritus jet�s devant leurs portes. Et ce sont notamment les pizzerias et autres fastfoods qui sont la cause de leur malheur. En effet, � Blida, il n�y a pas une ruelle o� vous ne trouvez ce genre de commerces parfois � l�hygi�ne douteuse et qui utilisent g�n�ralement le rez-dechauss�e d�immeubles comme local sans se soucier des d�sagr�ments qu�ils occasionnent aux voisins. A la rue Bedrani, trois familles habitant un immeuble nous ont saisi justement pour nous faire part des malheurs qu�ils endurent � cause de ces commerces. �On se demande pourquoi ces commer�ants ne nous consultent pas avant de s�installer alors qu�on sait que pour ce genre de commerce il est exig� une enqu�te commodo et incommodo�, nous dira un des copropri�taires de cet immeuble avant d�ajouter : �Il faut que les propri�taires de ces pizzerias sachent que les odeurs de fritures qui se d�gagent de leurs fourneaux contiennent de l�acrol�ine qui est une substance � l�effet canc�rig�ne.� Mais il faut dire que le cas de ces familles ne se limite pas uniquement aux odeurs qui se d�gagent des fast-foods mitoyens et qui les obligent � garder les fen�tres ferm�es malgr� la canicule, c�est que les parties communes de leur immeuble sont utilis�es comme entrep�ts pour leurs marchandises et pour une citerne d�eau qui g�ne l�entr�e du b�timent. A ce propos un autre copropri�taire nous dicte les textes de loi r�gissant les r�gles relatives � la copropri�t� qui restent claires � ce sujet : �Aucun commerce pouvant pr�senter des risques d�explosion ou incendie ou, qui par le bruit ou les odeurs, serait de nature � incommoder les occupants de l�immeuble n�cessiterait une enqu�te de commodo et incommodo�, lit-on en partie dans le d�cret n� 83-666 du 12 novembre 1983. Aussi, quand nous avons visit� l�un des appartements de cet immeuble, il nous est apparu qu�au niveau du couloir les dalles de sol �taient toutes fissur�es. �C�est � cause de la forte chaleur qui s��chappe des fourneaux de la pizzeria qui se trouve juste en dessous de mon logement�, nous dira le plaignant. Ces m�mes supplices sont �galement v�cus par d�autres citoyens, mais cette fois-ci les commerces qui les d�rangent sont des d�bits de boissons alcoolis�es qui activent sans autorisation. Dans une p�tition adress�e � la S�ret� de wilaya de de Blida dont une copie est parvenue � notre bureau, les riverains de la rue Zerarka-Moussa, une venelle situ�e en plein c�ur de Blida, se sont plaints des contrari�t�s provoqu�es par ces commerces qui ont fait pourtant l�objet de fermeture par la police, mais quelques jours apr�s un des trois d�bits a rouvert ses portes aux consommateurs. Nous apprenons qu�� cet effet une autre plainte a �t� d�pos�e.