Une journ�e d��tude sur l�avant-projet relatif � la cin�matographie et � l�audiovisuel a �t� organis�e hier � la biblioth�que du Palais de la culture Moufdi-Zakaria de Kouba. Cette journ�e initi�e par le minist�re de la Culture a vu la participation de nombreux professionnels du 7�me art. Des professionnels tr�s m�contents quant � cette manifestation d�int�r�t tr�s tardive de la part de la tutelle du secteur de la culture alors que le projet est pratiquement ficel�. D�ailleurs, les termes employ�s par le conseiller de Mme la ministre ont suscit� du d�go�t. Pour ce repr�sentant du cabinet du ministre, il s�agit par �d�cence� de consulter le point de vue des acteurs du circuit cin�matographique en Alg�rie. Un point de vue tr�s virulent puisque, comme chacun le sait, il ne s�agit pas uniquement de retranscrire un plan d�apparence tr�s structur� pour veiller comme il se doit au bon fonctionnement du r�seau cin�ma alg�rien. Les professionnels ont exprim� une fois de plus leurs vives pr�occupations quant � la gestion d�sastreuse, allant jusqu�� comparer les suggestions des repr�sentants du minist�re � des �r�ves�. Par ailleurs, le d�bat engag� entre M.Beloufa, inspecteur, M. Hadj Tahar, directeur du d�veloppement des arts au minist�re de la Culture, face � une assistance acharn�e � revendiquer la situation catastrophique qui pr�vaut depuis plus d�une d�cennie, ressemblait � une partie de squash. Pour ce qui est de l�avant-projet, la loi qui sera mise en place visera au d�veloppement et � la promotion du cin�ma et � l�audiovisuel en tant qu�art, techniques, nouvelles technologies, industrie et source de richesses culturelles et �conomiques. L�exercice des activit�s cin�matographiques, audiovisuelles et assimil�es s�effectuera sous le contr�le du Centre national de la cin�matographie et de l�audiovisuel (CNCA). De m�me, le CNCA sera charg� du contr�le, de la r�gulation des fonds et du soutien � la production, la distribution et � l�exploitation cin�matographique et audiovisuelle pour le compte du minist�re de la Culture. Le CNCA sera �galement charg� de prot�ger, conserver et restaurer le patrimoine (mobilier et immobilier) cin�matographique d�tenu par l�Etat. Ainsi, le minist�re de la Culture sera pratiquement d�charg� de la question des visas, des autorisations et agr�ments sollicit�s par les int�ress�s qui seront munis d�une carte de professionnelle obligatoire d�livr�e par le CNRA. A l�exception des productions publicitaires, les films en long ou court m�trage produits ou coproduits en Alg�rie feront l�objet d�un d�p�t l�gal par la remise par le Mus�e national du cin�ma (MNC), d�une copie positive de la version int�grale du film. Quant au MNC, il sera exon�r� des taxes � caract�re fiscal et parafiscal. Il aura pour objectifs entre autres d�organiser des activit�s p�dagogiques telles que des formations, s�minaires, festivals ou encore semaines culturelles. Des subventions annuelles seront accord�es par l�Etat et un fonds de d�veloppement de l�art, de la technique et de l�industrie cin�matographique (constitu� aupr�s du CNCA) pour relancer la production cin�matographique.