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REFERENDUM ET �LECTIONS PARTIELLES
L�impossible calendrier ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 08 - 2005

Abdelaziz Bouteflika pourra-t-il, objectivement, honorer ses engagements avant la fin de l�ann�e en cours ? Et, plus concr�tement, est-il r�alisable, voire m�me raisonnable de tenir un ou deux r�f�rendums et une �lection partielle dans un intervalle temps de trois mois ?
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Avec, en plus, l�interm�de du mois de Ramadhan entre d�but octobre et d�but novembre 2005 ? L�interrogation est d�autant plus l�gitime que le pays conna�t une situation de blocage politique allant s��talant et s�aggravant depuis le printemps dernier. Rappelons-nous l�apr�s 8 avril et l�euphorie d�bordante du cercle pr�sidentiel. C�est dans la foul�e de celle-ci que Abdelaziz Bouteflika annon�ait, fin octobre 2004, la �consultation du peuple alg�rien sur un projet portant sur une r�conciliation nationale et d�une amnistie g�n�rale�. Pour ce faire, il se fixe l�avant la fin du premier trimestre 2005 comme �ch�ance maximale. Avant de la renvoyer de trois mois suppl�mentaires. Au fil du temps, l�entourage de Bouteflika �d�cale� par la suite la chose, et l�on parle d�sormais de l�avant �fin de l�ann�e�. Les plus optimistes parmi les proches du pr�sident iront jusqu�� situer la date du r�f�rendum en question vers la fin septembre ou d�but octobre. Aussi, �et contrairement au projet similaire portant concorde civile de 1999, le pr�sident ne compte pas, cette fois-ci consulter le Parlement�, affirme l�un d�entre eux. Mais les choses ne semblent pas aussi simples que cela. Le projet initial de Abdelaziz Bouteflika (�tait ?) de faire jumeler deux r�f�rendums : il �tait question en effet de proposer � r�f�rendum l�amendement de la Constitution �pour permettre au pr�sident de r�aliser la r�conciliation nationale�. Une formule qui n�a pas fait unanimit� en �haut lieu�. C�est ce qui explique d�ailleurs la situation de blocage que conna�t le pays. Pour preuve, la divergence profonde, voire une violente pol�mique autour de la question de la r�vision constitutionnelle entre deux hauts responsables �indices� : Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem. Le chef du gouvernement, patron du RND, r�put� �tr�s proche� d�un cercle tr�s puissant du pouvoir, ne cache pas son hostilit� � une �ventuelle �r�vision de la Constitution� qu�il estime m�me, �inopportune� ! Ceci, lorsque Abdelaziz Belkhadem, secr�taire g�n�ral du FLN que pr�side Bouteflika, et ministre d�Etat repr�sentant personnel du pr�sident de la R�publique, notoirement �tr�s proche� du chef de l�Etat, m�ne, lui, campagne en faveur d�une �imp�rative r�vision de la Constitution�. Belkhadem, en solo, mais certainement sur instruction de Bouteflika, fait de cette r�vision �une priorit� pour �claircir une bonne fois pour toutes les pr�rogatives et les comp�tences des diff�rentes institutions et, partant, la nature m�me du r�gime�. Un raisonnement que Ouyahia tourne en d�rision ! �Dans la Constitution alg�rienne, il n�y a aucune ambigu�t� s�agissant des relations entre les diff�rentes institutions �, estimait-il au cours d�une r�cente conf�rence de presse avant de faire remarquer que �l�actuelle Constitution conf�re au pr�sident de la R�publique de larges pr�rogatives� ! A cette pol�mique s�ajoute une autre et pas des moindres : celle engag�e autour du projet �d�amnistie g�n�rale�. Lorsque Ouyahia n�en parle plus, se limitant � la formule g�n�rique de simple �r�conciliation nationale�, Belkhadem, quant � lui, n�en parle plus que timidement. Ce, au moment o� Bouteflika lui-m�me a effac� ce terme �d�amnistie g�n�rale� de son lexique depuis quelques semaines. Il apostrophait m�me ses partisans z�l�s, en mai dernier, en ces termes : � Cessez donc de faire campagne pour un projet dont vous ignorez tout� ! C�est dans cette ambiance de fortes incertitudes que le pouvoir s�appr�te donc � aborder une rentr�e cens�e charg�e en haltes �lectorales. En sus du fait que bien des institutions, notamment le Conseil constitutionnel demeurent sans pr�sident. Y a-t-il lieu, d�s lors, de s�attendre � un ajournement de plus ? Exception faite, peut-�tre, des �lections partielles en Kabylie, dont le processus constitutionnel est officiellement enclench�, la th�se d�un report sine die est la plus plausible�

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