�Quel service public pour l�audiovisuel alg�rien ?�. Cette probl�matique a �t� au centre de l�int�r�t d�un panel rehauss� d�intervenants, journalistes, sp�cialistes en sciences de l�information et repr�sentants de la soci�t� civile, lors de l�atelier organis� conjointement, hier, � l�h�tel Al Djazair, par le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la F�d�ration internationale des journalistes (FIJ). Les travaux ont �t� sanctionn�s par une r�solution � la r�solution d�Alger �, laquelle insiste, entre autres, sur le respect de la mission de service public et sur l�imp�ratif de l�ouverture du secteur audiovisuel � l�investissement priv�. Farid S. - Alger (Le Soir) - Cet imp�ratif d�coule, a soulign� le secr�taire g�n�ral du Syndicat national des journalistes, Rabah Abdellah, du fait qu�en mati�re d�audiovisuel, l�Alg�rie ne peut rester en marge des �volutions qui s�op�rent dans le monde. �La mondialisation int�gre �galement la dimension communicationnelle�, a-t-il dit, soulignant que, du fait, elle � nous interpelle pour r�fl�chir sur les moyens les plus � m�me de r�ussir la mutation�. Pour sa part, Marc Gruber de la FIJ a, � travers un message lu par le coordinateur du centre d�Alger de la f�d�ration, Nadir Benseba�, not� que �les m�dias sont effectivement partie int�grante du processus d�mocratique. Sans m�dias ind�pendants, pas de d�mocratie. Et sans journalistes libres, pas de m�dias libres�. C�t� communicateurs, Ahcene Djaballah a consid�r� que �la d�marche politique et politicienne a pris le dessus sur le secteur, entra�nant une r�gression dans la mission du service public�. L�orateur, comme le reste des intervenants, au demeurant, a mis en exergue la n�cessit� de doter le secteur d�instance sp�cifique de r�gulation. Si Djaballah a �voqu� la confusion des concepts entre secteur public et service public, Brahim Brahim, enseignant � l�ISIC, a, lui, pr�conis� de d�passer la notion de service public. Selon lui, cette notion, justifie le monopole des pouvoirs de l�argent et il propose d�adopter la notion de �l�int�r�t g�n�ral�. C�t� financement de la t�l�vision alg�rienne, Khelifi Mustapha, ex-DAG � l�ENTV, a d�montr�, chiffres � l�appui, la d�pendance financi�re du m�dia, ce qui �engendre sa soumission au pouvoir�. Il a estim�, en outre, que les 375 milliards de centimes allou�s � la t�l�vision chaque ann�e sont insuffisants pour le fonctionnement des trois cha�nes de l�entreprise. �Le budget de la t�l�vision alg�rienne est �quivalent � 16% du budget de M6 et 2,5% de la t�l�vision �gyptienne�, a-t-il indiqu�. Intervenant au cours de la s�ance de l�apr�s-midi, Daniel Gentot, ex-journaliste � France 3 et membre du SNJ fran�ais, a ax� sur le statut, la d�ontologie et la relation avec le public. Il a �voqu� la charte de l�antenne, la fonction de m�diateur ainsi que la convention collective. Journaliste � la RTM et membre du Syndicat marocain, Anis Sa�d a fait part, quant � lui, de l�exp�rience marocaine tent�e r�cemment en mati�re d�ouverture de l�audiovisuel. La loi date, a-t-il indiqu�, d�ao�t 2002, mais aucune cha�ne n��met pour l�heure. L�autorisation d��mettre ob�it � l�appr�ciation politique, devait-il conclure.