“Quel service public audiovisuel pour l'Algérie ?” Telle est la problématique soulevée hier lors d'une journée d'étude organisée à l'hôtel El-Djazaïr par la Fédération nationale des journalistes (FIJ) et le Syndical national des journalistes (SNJ). Ce programme entre dans le cadre de la campagne de la FIJ qui a pour objectif la promotion des valeurs de service public. S'inscrivant aussi dans le cadre du programme Médias pour la démocratie en méditerranée, avec l'assistance financière de la commission européenne, ce projet consiste à faire prendre conscience à la fois par les journalistes et par le public de l'importance de la notion de service public. “Cela signifie que l'information ne souffre ni de contrôle politique ni de pression commerciale”, a souligné Marc Gruber, chargé de la mondialisation et de l'audiovisuel public à la Fédération internationale des journalistes, qui n'a pas pu participer à la journée d'étude à cause d'une histoire de visa. Son message a été lu par le coordinateur de la FIJ en Algérie, Nadir Benseba. Cependant, plusieurs spécialistes du secteur de l'information ont pris part à ce débat. Il s'agit, entre autres, de Brahim Brahimi, professeur à l'institut national de journalisme, et de Belkacem Ahcen-Djaballah, également professeur associé à l'institut national de journalisme. K. D.