La commission d�enqu�te, compos�e de cinq membres, � leur t�te M. Khaled Bena�ssa, d�p�ch�e toutefois par le secr�taire g�n�ral du parti du Front de lib�ration nationale (FLN), afin de r�unir les t�moignages des deux ailes fratricides de cet ex-parti unique, est parvenue dans ses conclusions � d�livrer une attestation favorable � M. Aoufi Mohammed, superviseur de l�op�ration de restructuration au niveau de la mouhafadha et ses 17 kasmas de la wilaya de Sa�da, et ce, en signe de satisfaction, avons-nous appris jeudi dernier durant ses travaux d�investigations. En effet, cette commission d�enqu�te apr�s avoir longuement auditionn� les diff�rentes parties qui s�entre-d�chirent ces jours-ci remettant en cause le travail m�me du superviseur, a finalement soutenu ce dernier dans sa mission de renouvellement des structures de base du parti FLN, conform�ment aux instructions du SG de cette formation politique. Rappelons que cette commission d�enqu�te a atterri dans la doyenne des eaux min�rales � la diligence d�une partie des militants qui se r�clameraient du FLN. D�ailleurs dans un communiqu� dat� du 20/07/2005, non sign� toutefois et remis � notre r�daction, ce groupe de militants qui s�adresse directement au SG du FLN, consid�rant en substance �le grand complot qui se fomente contre le parti des chouhada et des moudjahidine, d�noncent l�achat et la vente de sinc�res militants par des pseudo-politiques� et r�clament �l�envoi d�une commission d�enqu�te afin, surtout estiment-ils, de mettre fin � la mission suspecte et entach�e d�irr�gularit�s, du superviseur de cette sensible et historique op�ration de re�dification des structures du FLN�. Notons que ce groupe de m�contents a eu par la m�me occasion de participer � un regroupement des redresseurs � la kasma de Benfr�ha de la mouhafadha d�Oran, dimanche 14 ao�t, et a d�cid� d�investir par la force, sous-entendu, le si�ge central du parti le 25 ao�t. Mais que reprochent concr�tement les soidisant redresseurs apr�s le 8e congr�s au SG du parti ? Ni plus ni moins que de s��tre fait pi�ger par M. Abada Abdelkrim, actuel charg� de l�organique au sein de l�instance ex�cutive, qu�ils accusent de �rouler toujours pour M. Ali Benflis�. Or, M. A. Abada, vieux routier du FLN et artisan de l��quilibre au sein de l�ex-parti-Etat, estime quant � lui � travers une interview fleuve parue dans un quotidien francophone en date du samedi 13 ao�t qu�il n�est pas du tout un �benflisiste�. �S�ils y croient (les redresseurs, ndlr) bien que j�aie cette force de mobilisation pour tenir un congr�s extraordinaire, pourquoi l�aurai-je fait pour le compte de l�ex- SG qui a d�missionn� de son propre chef. C�est impensable, je l�aurai fait pour mon compte et destitu� M. Belkhadem�, dira en substance ce marginalis� du FLN depuis le 4e congr�s et ce, pendant une d�cennie rien que pour ses positions sur les �v�nements douloureux et inoubliables du 5 Octobre 1988. Justement un des militants du FLN � Sa�da qui compte toutefois parmi les rangs des soi-disant redresseurs consid�re quant � lui que la strat�gie du charg� de l�organique du FLN ne diff�re aucunement de celle d�un W. Ulbricht dont le but supr�me est de p�renniser les pratiques et m�thodes staliniennes qui s�inspirent profond�ment des enseignements de l��cole de la falsification de l�Histoire. A noter �galement que le charg� de la communication et de l�information au sein de l�instance ex�cutive du parti, M. Sa�d Bouhadja, au cours d�un autre entretien avec un autre journal arabophone en date du 13 ao�t dernier, consid�re la grogne au sein de son parti comme �tant un �v�nement ordinaire et qu�il fallait �couter tous les militants, y compris les redresseurs que son homologue de l�organique qualifie d�anarchistes. Ainsi, il est l�gitime de se demander si le r�glement de comptes � la base n�est pas simplement une cons�quence logique d�une lutte au sommet de la hi�rarchie de cet exparti d�avant-garde qui, notons-le, s�appr�te � se lancer dans les prochaines �lections partielles alors que le minist�res de l�Int�rieur ne lui a pas encore d�livr� son acte de naissance, son agr�ment en clair. A cela s�ajoute aussi l��pineux probl�me du patrimoine du FLN qui fait l�objet d�un audit avant la fin de l�ann�e en cours. Cela dit, le SG du FLN ne voit quant � lui aucun argument � la tenue d�un congr�s extraordinaire. Cependant, un autre communiqu� sign� au noms de 400 militants du parti, consid�rant la crise que vit leur formation politique et qu�alimentent, selon eux, les intrus et �trangers, demandent au SG du FLN de mettre fin � cet anarchie et r�it�rent leur soutien ind�fectible au travail des mouhafadhas, des commissions transitoires des kasmas et aussi au travail du superviseur. Soulignons aussi que ces militants ont tout de m�me d�l�gu� 14 autres militants compos�s de cadres intellectuels et que parmi eux figurent 2 femmes afin d�assister aux travaux de l�universit� d��t� qui se tiendront dans la derni�re d�cade de ce mois-ci � Boumerd�s afin, semble-t-il, d�enrichir les textes et r�solutions de ce parti. Les militants n�ont pas omis dans leur communiqu� de r�it�rer leur soutien ind�fectible au chef de l��tat et se disent ensemble mobilis�s avec leurs responsables dans la campagne pour la r�conciliation nationale.