Deux secousses telluriques ont �t� ressenties dans la nuit de lundi � mardi a l�est et au centre du pays. A 1h 35min, une secousse de 3,6 sur l��chelle de Richter a �t� enregistr�e par les services du Centre de recherche en astronomie astrophysique et g�ophysique (CRAAG) � 13 kilom�tres au nord de M�d�a. Quelques heures plus tard, et � 6h du matin, la terre a boug� � 8 km au nord-ouest de Kherrata, dans la wilaya de B�ja�a. La magnitude de la secousse a �t� estim�e � 4,2 sur l��chelle de Richter. En d�pit du laps de temps relativement court entre les deux �v�nements, les sp�cialistes du CRAAG pr�cisent que les deux ph�nom�nes naturels ne sont pas li�s entre eux et qu�il s�agit d�une simple co�ncidence. M. Hamdache, sp�cialiste au CRAAG, rappellera, encore une fois, que le nord de l�Alg�rie est une r�gion sismique active. Les deux zones touch�es avant-hier, que ce soit Kherrata ou l�Atlas blid�en pour M�d�a, le sont particuli�rement et ont connu r�guli�rement des activit�s sismiques par le pass�. Pour ce qui est de la fr�quence des secousses telluriques enregistr�es ces derniers mois, le sp�cialiste du CRAAG notera que l�activit� reste toujours dans la moyenne, en l�occurrence 40 � 50 secousses par mois dans le cadre d�une activit� continue et qui, en g�n�ral, ne sont pas ressenties par la population. Pour rappel, et selon les sp�cialistes, l�activit� sismique pour l�Alg�rie est consid�r�e comme faible � mod�r�e, et ce, en d�pit de la violence de certains s�ismes particuli�rement d�vastateurs, comme celui de Boumerd�s le 21 mai 2003, ou ceux de chlef en 1954 et 1980. C�est ainsi que chaque r�gion, explique M. Hamdache, poss�de son propre contexte sismologique et chaque processus a sa propre gen�se et ses propres sp�cificit�s. �Il se trouve seulement que les informations sur les secousses telluriques circulent beaucoup depuis le drame de Boumerd�s, et la population est � l�aff�t du moindre �v�nement du genre, le commentant largement�, a d�clar� notre interlocuteur.