Pour la quatri�me fois cons�cutive, le tribunal correctionnel de Ch�raga refuse la libert� provisoire � l�ex- DUCH de la wilaya d�Alger, M. Cheni, poursuivi dans une affaire li�e au foncier. Le verdict prononc� par la pr�sidente du tribunal fait suite au rejet du minist�re public de suivre les demandes formul�es par les avocats de la d�fense, une fois que le tribunal correctionnel ait d�cid� de renvoyer l�affaire pour le 28 du mois en cours. Class�e en derni�re position sur les quinze affaires programm�es pour ce mercredi au niveau de ladite instance judiciaire, l�affaire dite �Hadji�, li�e selon l�arr�t de renvoi � un scandale de foncier devait �tre la principale �attraction� d�une journ�e judiciaire pas comme les autres. Les avocats de tous les pr�venus, leurs proches et amis esp�rant que pour cette fois- ci la justice tranchera d�finitivement en faveur de l�ex- directeur de l�urbanisme, de la construction et de l�habitat d�Alger (Duch). Selon un des avocats de M. Cheni �l�espoir �tait grand de voir notre client recouvrer sa libert� et retrouver ainsi les siens sachant que les autres mis en cause dans cette affaire jouissent depuis quelque temps de la libert� provisoire. � Il s�agit notamment du promoteur immobilier Hadji et d�un autre fonctionnaire de l�urbanisme de la wilaya d�Alger. Ceci �tant, ce n�est que vers quatorze heures pass�es de quelques minutes que la greffi�re annonce le num�ro de l�affaire suivi des noms des personnes concern�es. Mouvement g�n�ral dans la salle d�audience. Les avocats prennent position, les pr�venus s�affichent et se pr�sentent � la barre. M. Cheni, affichant une mine abattue, accompagn� d�un gendarme, fait son apparition. A c�t� de lui, se trouve M. Hadji. V�tu d�un costume bleu nuit et portant moustache, le promoteur immobilier a vu son affaire d�fendue par au moins six avocats dont ma�tre Bouali N. La d�fense de l�ex- DUC est assur�e quant � elle par trois t�nors du barreau d�Alger. Les avocats Benbraham, Sedrati et Boudiaf croyaient dur comme fer �que l�espoir de voir leur client b�n�ficier d�au moins de la libert� provisoire est d�sormais permis.� Une br�ve plaidoirie assur�e par le trio d�avocats arguant que �notre client peut b�n�ficier de la libert� provisoire conform�ment � l�article 123 du code de proc�dure p�nale. �Nous formulons pour la quatri�me fois cette requ�te et nous esp�rons Mme la pr�sidente que cette fois-ci notre client en b�n�ficiera. C�est quelqu�un qui pr�sente toutes les garanties et puis humainement, il a un enfant paralys� � 90% qui ne demande que sa pr�sence�, demande Ma�tre Brahim Sedrati, relay� respectivement par Ma�tre Boudiaf qui est, par ailleurs, s�nateur du tiers pr�sidentiel et Benbraham. Le trio d�avocats soutenait haut et fort le principe de la libert� provisoire, mais quelle fut grande sa d�ception de voir la pr�sidente du tribunal la rejeter. �Nous sommes vraiment d��us. Nous avions grand espoir que justice soit faite mais h�las � �, conclut l�avocat Sedrati. Abder Bettache