Hier, lundi. Jour de semaine. La circulation automobile � Alger fluctuait selon les heures. Tr�s fluide � certains moments et dans quelques quartiers et art�res de la capitale, et tr�s dense � d�autres heures et rues. Une circulation matinale, somme toute normale, m�me en ces temps de rentr�e sociale et scolaire. Environ 8 heures du matin. Traverser en voiture la rue Hassiba-Ben-Bouali, dans le sens Le Moulin- 1er-Mai (place de la Concorde) �tait facile pour les conducteurs. A partir du chantier du futur jet d�eau de la place du 1er-Mai, en empruntant l�avenue Colonel-Mellah, l�avenue de l�Ind�pendance, en passant par la tr�mie direction El Biar, il �tait aussi ais� d�acc�der � ce quartier par le boulevard Colonel- Mohamed-Bougara, tr�s d�gag�. Comme l��tait l�art�re menant de la place Kennedy � Ch�teauneuf, commun�ment appel�e Cheval-Blanc. Tout conducteur n�avait de m�me aucune extr�me difficult� � se diriger vers les quartiers de Chevalley, Bouzar�ah et Clairval, dont l�acc�s a �t� rendu plus ais� par la tr�mie achev�e et la poursuite des travaux de la deuxi�me orient�e complexe du 5-Juillet-Bab El Oued. Cela m�me si, une heure plus tard, il a fallu du temps, environ une demi-heure, pour d�autres conducteurs, voulant acc�der au centre-ville, via le val d�Hydra et El-Biar notamment, pour arriver � leurs diverses destinations. Certes, vers 9 heures, la circulation sur l�autoroute de l�ouest n��tait pas r�ellement fluide dans le sens Ben Aknoun-Bir Mourad Ra�s, les r�gimes des moteurs ne fonctionnant qu�entre la deuxi�me et la troisi�me vitesse, sur une bonne partie du trajet. N�anmoins, la circulation ne s�est pas v�ritablement ralentie sur un parcours autoroutier, marqu�e � intervalles par r�guliers des policiers en tenue en faction. Par contre, rouler dans le sens inverse, en particulier sur l�axe Kouba- Cit� Malki �tait plus malais�, les v�hicules avan�ant lentement, sans que la conduite rel�ve r�ellement de la gageure. Les conducteurs de la pr�c�dente file, eux, �taient plus favoris�s dans leurs mouvements, car pouvant, au niveau du quartier Sidi-Yahia, faire fonctionner leur moteur au r�gime de la quatri�me et m�me de la cinqui�me. D�viant vers Kouba, � partir du carrefour de A�n- Na�dja, et Appreval, l�acc�s et la travers�e de Kouba, ainsi que l�entr�e de Hussein-Dey n��taient pas difficiles. Une circulation relativement fluide � travers les art�res de Hussein-Dey, dans la direction h�pital Parnet, ainsi que dans celle vers Bachdjarrah. Comme il �tait agr�able de revenir rapidement � Alger-Centre par le tunnel d�Oued- Oucha�eh, l�avenue de l�ALN, tr�s fluide jusqu�au niveau du carrefour de Tafourah et o�, le long du parcours, d�autres agents de l�ordre �taient post�s � intervalles r�guliers. Que ce soit en empruntant le boulevard Zighout- Youcef, � partir du square Sofia et jusqu�� l�h�tel Safir (Ex-Aletti), ou la rue Asselah-Hocine, les v�hicules avan�aient normalement dans les trois files aucunement encombr�es. M�me la rue Hassiba-Ben- Bouali, pourtant habituellement bloqu�e par de longues files, connaissait hier, vers 10h, un rythme de circulation quelque peu a�r�, vers le quartier du Champ-de-man�uvres, lui aussi de m�me. Reprise de l�ALN, la circulation �tait, de mani�re similaire, fluidifi�e jusqu�au niveau du tunnel d�Oued Oucha�eh. L�, l�impression diff�re, le carrefour du Caroubier, dans le double sens Hussein-Dey/El Harrach, et pour ceux qui y acc�dent de l�autoroute �tait bloqu�, pendant pr�s de 25 minutes, les v�hicules peinant � avancer sur toutes les files, malgr� l�action d�un policier en faction. Une circulation tr�s dense quoique d�aucuns, � vrai dire, n�y verraient aucune diff�rence avec celle de tous les jours. Toutefois, la conduite s�est peu � peu d�gag�e le long de l�avenue Tripoli � Hussein-Dey, pour se fluidifier vers l�ex-La Farge, au niveau du Jardin d�Essai, Belcourt. Une sensation que les conducteurs parcourant l�avenue Hassiba- Ben-Bouali vers le 1er-Mai ont d� certainement �prouver, la force motrice de leurs v�hicules ayant b�n�fici� d�une plus grande latitude. En fait, la circulation d�hier, effectu�e confortablement, ne diff�rait pas de celle des autres, et ce, m�me si d�autres usagers de la route ont �t� bloqu�s ailleurs et � d�autres heures par de semi-bouchons. Ce qui est, serions-nous tent�s de conclure, extr�mement banal dans le quotidien des Alg�riens.