Les pluies torrentielles qui se sont abattues hier matin sur le centre du pays ont provoqu� des inondations dans plusieurs quartiers de la capitale. Les eaux ont envahi les principales art�res d�Alger-Centre notamment, et bloqu� des centaines de personnes. La rue Hassiba-Ben-Bouali �tait ferm�e � la circulation d�s 10 heures du matin, et les passants ont d� soit patienter pour passer, soit s�aventurer � traverser des flaques d�un demi-m�tre d�eau. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - C�est en milieu de matin�e qu�une violente averse a surpris les Alg�rois. En l�espace de quelques minutes, des trombes d�eau ont provoqu� l�inondation des rues et art�res, prenant de court les passants. La rue Hassiba-Ben- Bouali, � partir de l�h�pital Mustapha-Pacha, en allant vers la Grande- Poste, �tait ferm�e � la circulation. L�inondation sur ce tron�on a �t� aggrav�e par des travaux entam�s depuis plusieurs semaines. Les passants, pi�g�s au milieu de la rue, ont d� prendre leur mal en patience. Certains ont quand m�me choisi de traverser la chauss�e inond�e, retroussant leurs pantalons ou leurs hidjabs; ils ont pataug� dans l�eau, avec leurs emplettes, press�s de renter chez eux. Les propri�taires des magasins ont, pour leur part, tent� tant bien que mal d��viter que les eaux ne p�n�trent � l�int�rieur de leurs commerces. Les automobilistes ont �galement subi les inconv�nients des pluies torrentielles. La circulation �tait bloqu�e sur la plupart des art�res, provoquant une cacophonie de klaxons sans pareille. Les d�tritus, charri�s par les pluies et ayant obstru� les regards, ont emp�ch� l��vacuation des eaux. Au niveau de l�avenue de l�ALN, la circulation �tait � l�arr�t en raison de l�inondation de la chauss�e. Les automobilistes, coinc�s dans leurs voitures, ont d� patienter des heures avant que les eaux ne soient �vacu�es par les agents d�Asrout, qui se sont d�ploy�s tout au long de la voie rapide. Les inondations ont touch� plusieurs autres quartiers de la capitale. Ces violents orages d�octobre ont encore une fois paralys� la circulation dans la capitale, ceci en l�absence d�un nettoyage efficace des regards, et des d�chets qui jonchent la chauss�e m�me au centre-ville. Les d�p�ts de gravats dans certains quartiers n�ont pas arrang� les choses. Ainsi, les regards n�ont pu contenir les ordures charri�es par les eaux de pluie.