Les juges d�application des peines de l�ensemble du territoire national se sont r�unis hier au Cercle national de l�arm�e de Beni-Messous. Cette rencontre a �t� consacr�e � l��valuation de l�application de la nouvelle loi portant code de l�organisation p�nitentiaire et de la r�insertion sociale des d�tenus. Les pr�sents ont �galement inscrit dans leur programme la mise au point de mesures � m�me de dynamiser les r�gimes de r��ducation. Ainsi, de nouvelles dispositions octroient des pr�rogatives au juge d�application des peines. A cet effet, sera install�e aujourd�hui la commission de l�am�nagement des peines, institu�e en vertu du d�cret ex�cutif du 17 mai 2005. La commission, une fois mise en place, a pour mission d��tudier et d��mettre un avis sur les demandes de lib�ration conditionnelle des d�tenus relevant de la comp�tence du ministre de la Justice, garde des Sceaux et aura � statuer sur les recours � l�encontre des d�cisions des commissions de l�application des peines aupr�s des �tablissements p�nitentiaires. Les nouvelles dispositions viennent renforcer les institutions de d�fense sociale charg�es d�animer le r�gime de lib�ration conditionnelle selon les cadres du secteur. La commission est pr�sid�e par un magistrat de la Cour supr�me et comporte dans sa composition deux professeurs universitaires. Sont �galement impliqu�s le directeur g�n�ral de l��tablissement p�nitentiaire, le juge d�application des peines, un psychologue, un �ducateur et un m�decin. Ainsi, et selon ses initiateurs, les nouvelles dispositions r�glementaires privil�gient le respect des droits de l�homme et donnent un volet pratique � la r�insertion sociale des d�tenus. Il s�agit, diront les responsables pr�sents, d�impliquer d�autres secteurs dans la mission de r�insertion, � savoir le secteur du travail et de la s�curit� sociale, l��ducation, la solidarit� et la formation professionnelle. Il est, par ailleurs, � noter que les principales difficult�s rencontr�es sur le terrain par les juges d�application des peines dans le cadre de l�application de la nouvelle loi s�articulent autour du cumul de fonctions avec celle de procureur g�n�ral adjoint ainsi que le handicap que constituent les distances entre les diff�rentes cours.