Pr�server le littoral et promouvoir un sch�ma d�am�nagement touristique seront les principales missions d�un comit� intersectoriel de concertation entre les minist�res du Tourisme et de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement install� hier. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le comit� devra ainsi initier une action de concertation en vue de pr�server et d�exploiter le littoral dans le cadre du sch�ma national d�am�nagement touristique. Il s�agira, notamment, de la d�finition conjointe de la strat�gie de d�veloppement touristique dans son volet environnement et de son int�gration dans les instruments d�am�nagement du territoire et de d�veloppement durable. Les plans d�am�nagement des ZET seront �galement examin�s en vue du traitement de ces zones � pr�server et des zones de protection et de suivi du pilotage des grands projets d�am�nagement touristique. Cette action commune est dict�e, selon les deux responsables, par un souci de l�int�gration de l�option d�veloppement durable dans la r�alisation de tous les projets touristiques. C�est ainsi que, selon les d�clarations du ministre du Tourisme, seront s�lectionn�es des zones � haute valeur touristique pour �tre propos�es � de gros investisseurs �trangers. Pour ce faire, le secteur compte sur le d�partement de l�environnement pour l�am�nagement de ces zones. Des �tudes ont �t� �galement �labor�es au niveau de 22 zones avec comme priorit� celles situ�es dans les zones humides et ce pour anticiper sur d��ventuelles imperfections. Pour sa part, M. Cherif Rahmani, ministre de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement, a pr�cis� que sur les 145 zones touristiques, 22 seront am�nag�es � l�horizon 2010 tout en expliquant que la quasi-totalit� de ces zones se trouvent sur le littoral, � cheval donc avec des zones sensibles qui rec�lent un patrimoine naturel et arch�ologique fragile. Rappelant l�importance de la protection du littoral, le ministre a soulign� �le peu d�attention qu�accorde la population � la protection de ce milieu qui subit une d�gradation continue. Ceci alors que le tourisme baln�aire qui s�appuie en premier lieu sur les richesses naturelles constitue une priorit� en tant que source de richesse �conomique�, a d�clar� M. Cherif Rahmani. Un littoral quasi vierge � d�velopper et � prot�ger o� existe toutefois un conflit d�usage entre les diff�rents occupants de ces espaces c�tiers. A cet effet, M. Cherif Rahmani a annonc� une s�rie de mesures avec notamment la d�limitation du littoral, l�intervention de trois bureaux d��tude pour r�aliser une �tude cadastrale d�identification, �viter et r�parer les agressions commises notamment par l�industrialisation et la prolif�ration et l�habitat sauvage ainsi que la mise en place d�un commissariat national du littoral pour la protection des zones sensibles. Enfin sera mis en place un plan d�am�nagement c�tier ainsi que seront initi�es, selon M. Cherif Rahmani, �des actions d�urgence pour la prise en charge des points noirs, l�arr�t de la surexploitation des zones c�ti�res et la d�molition de ce qui doit l��tre�.