Il semble que le wali commence � mieux conna�tre son entourage qui, faut-il le dire, n�est pas constitu� que de bons et loyaux �l�ments. Il sait aussi que rares sont ceux qui s�acquittent sinc�rement de leurs t�ches. Au cours d�une tourn�e � travers les quartiers de B�char-Djedid et Ouakda ce dimanche, il n�a pas h�sit� � tancer, encore une fois, le pr�sident de l�APC � propos de l�hygi�ne et de la salubrit�. En effet, les habitants sont sid�r�s devant l��tat catastrophique dans lequel a bascul� leur cit� ces derni�res ann�es. Les odeurs naus�abondes ont envahi la ville. Les eaux us�es coulent � ciel ouvert dans de nombreux quartiers. A Ha�-Badr (470 logements), certains parents affirment qu�ils ne laissent plus leurs enfants sortir seuls dans la rue pour faire les courses. �On est oblig� de les accompagner pour leur apprendre � enjamber les eaux us�es�, disent-ils. La situation est plus grave � Debdaba. La rue du march� est constamment inond�e par des eaux us�es, � proximit� des revendeurs de pain et � quelques centim�tres seulement des �tals des fruits et l�gumes et des boucheries. Signalons que les eaux us�es coulent depuis plus� de vingt ans au niveau du premier b�timent de la Selis. Les nombreux colmatages n�ont pas suffi. A propos du ramassage des ordures m�nag�res, il semblerait que l�APC ne dispose pas des moyens n�cessaires. C�est pour cela, peut-�tre, qu�un camion de couleur blanche, appartenant aux services de la voirie est venu la semaine derni�re en plein jour d�charger des d�chets dans un terrain vague � proximit� de la cit� des 470 logements. La capitale de la Saoura o� il faisait jadis bon vivre a perdu son prestige. C�est la d�cadence.