Unique organisation sociale du genre � travers toute la wilaya de Tizi- Ouzou, selon ses membres, l�Association pour la d�fense et la protection des consommateurs d�Azazga (ADPCA) dont la cr�ation remonte � une d�cennie jouit d�une exp�rience appr�ciable en mati�re de protection des droits des consommateurs. Durant ce mois sacr�, p�riode propice � l�enrichissement rapide, ses adh�rents qui veillent � l�application des textes, et lois prot�geant les consommateurs conform�ment aux statuts de l�association, mettent les bouch�es doubles pour barrer la route aux sp�culateurs et veiller � l�observation des r�gles d�hygi�ne et de sant� publique. C�est dans ce cadre que sont d�ailleurs programm�es des visites � travers les diff�rents �tablissements scolaires de la r�gion pour sensibiliser les �l�ves sur les dangers que fait peser le commerce informel sur leur sant� avec tous les produits alimentaires comme les g�teaux, confiseries et pain vendus � m�me le trottoir et expos�s aux poussi�res. Une action de sensibilisation que l�association, � laquelle est d�ni� le droit de s�vir, �largit aux vendeurs eux-m�mes pri�s de se conformer aux r�gles de sant� publique en mettant leurs denr�es � l�abri des salet�s ambiantes en attendant que les autorit�s publiques daignent y mettre fin. De leur c�t�, les consommateurs n�h�sitent pas � signaler tout produit p�rim� ou prix excessif au bureau de l�association qui se charge, selon les cas, d�interc�der aupr�s des commer�ants incrimin�s ou de saisir carr�ment les services concern�s de la DCP, leurs partenaires privil�gi�s, ou la justice. D�ailleurs, le champ d�intervention de l�ADPCA n�est pas circonscrit aux seuls petits commer�ants mais couvre l�ensemble des secteurs d�activit� et services publics, tels la Sonelgaz, l�ADE, le secteur sanitaire... avec qui les consommateurs ont maille � partir que ce soit au niveau des abus de facturation ou de pr�judices subis. Le tout-Azazga a d�ailleurs en m�moire le proc�s intent� � Sonelgaz apr�s le lourd pr�judice port� � un citoyen � la suite de la panne g�n�ralis�e qui a frapp� l�ensemble de son mat�riel �lectrom�nager suite � un probl�me de tension. L�association pour laquelle est d�sign� un commissaire aux comptes et dont les b�n�voles multiplient actuellement les sorties sur le terrain, saisit dans les cas extr�mes les plus hautes autorit�s du pays. Elle met le doigt sur de graves probl�mes d�environnement et de sant� publique comme l�oued Sebaou dont les forages alimentent en eau toute la r�gion, lequel est transform� en d�charges sauvages avec toutes ces carcasses d�animaux qui pars�ment sont lit et ses galets. Elle re�oit les plaintes les plus inattendues des citoyens comme celle incriminant une grande entreprise industrielle de la r�gion qui livrait un produit sans certificat de garantie et s�attaque � de singuli�res affaires mettant en cause des entreprises publiques qui ne respectent pas leurs cahiers des charges. Elle planche actuellement sur une int�ressante campagne de sensibilisation des citoyens au respect de l�environnement et de l�hygi�ne � travers toute la r�gion transform�e en d�potoir � ciel ouvert � l�image du jardin public, de la ville transform�e en aire de collecte d�ordures m�nag�res. S. Hammoum Un vendeur de films X sous mandat de d�p�t Le procureur de la R�publique d�Azazga a plac� sous mandat de d�p�t, mercredi dernier, un fournisseur de vid�oth�ques sous le chef d�inculpation de d�faut de registre du commerce, d�tention de K7 vid�o et CD Rom pornographiques et vente ill�gale de CD contrefaits. Cet individu orginaire de Tizi-Ouzou, qui s�alimente, selon une source digne de foi � partir d�Alger, a �t� arr�t� la semaine derni�re par les services de la PJ de la S�ret� de da�ra de Bouzegu�ne suite � un contr�le routinier de son v�hicule et fait main basse sur 1 300 CD et K7 vid�o dont une centaine de films X et le reste des CD grav�s. L�ONDA, qui m�ne une lutte contre cette forme de contrefa�on qui tourne au bazar, a saisi les produits contrefaits apr�s avoir enqu�t� dans les diff�rentes vid�oth�ques de la r�gion qui se r�veille � ce ph�nom�ne qui fait des ravages, s�agissant de films X que les internautes consommateurs de ce genre de produits appellent �films sp�ciaux�, en se pr�sentant au cyber, avoue un g�rant. Une enqu�te a �t� ouverte pour �tablir d��ventuelles complicit�s et d�manteler le r�seau derri�re ce trafic.