Face au d�fi majeur de la protection du consommateur contre toutes sortes d�abus, cette association cumule les bons points depuis sa cr�ation en 1994. Une exp�rience de seize ans sur le terrain de la sensibilisation et de l�information du consommateur, un stage avec les experts de l�UE sur la probl�matique de la protection du consommateur et la promotion de ses droits fondamentaux, la rencontre organis�e par le minist�re du Commerce sur le soutien � la gestion des associations des consommateurs et la r�alisation d��tudes comparatives sur les produits servis, des �changes en Europe avec ses homologues belges, fran�ais et espagnols, ou encore cette rencontre nationale qu�elle a organis�e � Tizi-Ouzou avec les associations similaires, constituent quelques �l�ments de la carte de visite de l�Association pour la d�fense et la protection des consommateurs (ADPC) d�Azazga, association r�gionale qui envisage de changer de statut pour devenir une association nationale gr�ce � son capital exp�rience et � la rigueur qui guide ses actions. Dans la foul�e de ses in�narrables actions, elle a m�me r�ussi � int�grer les commer�ants sensibles � son discours. Sa mission ne se limite pas � informer, sensibiliser et orienter les consommateurs, qu�elle appelle � se prendre en charge, mais aussi et surtout � les accompagner. Une mission qui n�est pas de tout repos, notamment durant les p�riodes o� la consommation atteint son pic comme le Ramadan et l��t� o� les b�n�voles investissent �galement les plages pour sensibiliser les baigneurs. L�ADPC a distribu� des centaines de prospectus aux consommateurs et aux vendeurs � travers les communes limitrophes d�Azazga comme Fr�ha o� la sensibilisation commence � porter ses fruits aupr�s de commer�ants qui n�exposent plus leurs produits dans la rue. Des commer�ants exemplaires que l�ADPC songe � gratifier d�attestation pour mettre en avant leurs qualit�s de service. Les consommateurs, que l�association appelle au respect de ces orientations, sont invit�s � boycotter tout simplement les produits alimentaires sensibles vendus dans la rue et ceux affichant des prix exorbitants. Un argument dissuasif � l�endroit de ceux pour qui l�enrichissement imm�diat passe avant toute autre consid�ration. Aux pouvoirs publics chez qui elle note une volont� d�en finir avec ces r�flexes d�un autre �ge, elle recommande plus de rigueur dans sa mission de protection du consommateur par le recours � des mesures l�gales comme dans les pays avanc�s dans ce domaine o� des institutions destin�es � sauvegarder la sant�, la s�curit� et les int�r�ts �conomiques du consommateur, auxquelles sont donn�s les moyens de d�fendre ses int�r�ts, sont mises en place par les Etats. Servie donc par l�exp�rience accumul�e depuis seize ans ainsi que par les rencontres nationales et internationales avec des institutions similaires, l�ADPC d�Azazga, qui entretient �galement d�excellents rapports avec les commer�ants et tous les partenaires parmi les pouvoirs publics et les institutions comme l�APW qui lui octroie des subventions ou encore le minist�re du Commerce, s��tonne qu�elle soit zapp�e cette ann�e par l�APC d�Azazga Statutairement d�pourvue du pouvoir de r�pression, l�ADPC ne se plaint pas de ce r�le d�information et de sensibilisation qu'elle m�ne aussi aupr�s d'organismes �tatiques mur�s derri�re une sorte d'immunit� administrative. En cas d�abus et d�infractions, elle se limite � la saisine des organismes r�gulateurs. Ayant �t� de toutes les initiatives et �v�nements li�s � la protection du consommateur, l�ADPC d�Azazga attend la (re) cr�ation du conseil national de la protection du consommateur (CNAC) dont la r�activation est souhait�e fi�vreusement. Compos� d�associations les plus repr�sentatives du pays, le CNAC comptera aussi parmi ses membres le patronat et un repr�sentant du minist�re du Commerce. Des propositions � l�avant-projet sont d�j� faites, annonce M. Benadji Mokrane qui se f�licite de l�importance accord�e par les pouvoirs publics au projet, tout en mesurant le chemin qui reste � parcourir pour �tre en phase avec ce qui se fait ailleurs dans ce domaine. L�ADPC s�alarme aussi devant le non-respect des clauses de garantie conc�d�es � l�achat de v�hicules o� le client est quasi syst�matiquement flou�, selon M. Benadji, au m�pris de la loi. Les concessionnaires et les importateurs r�digent, selon notre orateur, des clauses abusives en contradiction avec la loi. �Pour eux, c�est comme si la voiture n�est compos�e que d�un moteur�, s�alarme le pr�sident de l�ADPC qui cite le d�cret N�2007/390 du 12 /12/2007 fixant les conditions et les modalit�s d�exercice de l�activit� de concessionnaires de v�hicules automobiles, une remarque qui s'adresse aussi, d'apr�s notre interlocuteur, aux vendeurs de mat�riel informatique. Le non-respect des dates de livraison des v�hicules soumis � r�paration pr�occupe aussi notre interlocuteur qui signale que le concessionnaire est tenu de mettre un v�hicule � la disposition du client au-del� de quinze jours d'attente. Le pr�sident de l�ADPC s��tonne enfin du refus r�serv� par la direction de l��ducation de Tizi-Ouzou � sa demande de sensibilisation et d�information en milieu scolaire pour enraciner chez les apprenants cette culture des droits du consommateur, l�enfant �tant l�adulte de demain.