Le tribunal correctionnel de la capitale des Hammadites a trait�, hier, lors de sa session ordinaire, le proc�s d�un repenti, en l�occurrence Arezki H., ex-��mir� de l�AIS dans les maquis de Jijel, auteur d�une irr�parable descente au coll�ge Nac�ria o� est scolaris� son fils. Le pr�venu a �t� appel� � la barre pour r�pondre des menaces prof�r�es et de la violence physique utilis�e � l�encontre du directeur de l��tablissement et de son intendant pour une histoire de droits aux prestations. Le pr�venu, aujourd�hui d�tenu � la maison d�arr�t d�El- Khemis, et apr�s avoir ni� tous les faits, a eu toutes les peines du monde � r�pondre des chefs d�inculpation. En date du 15 octobre dernier, le CEM Nac�ria situ� en plein centre-ville de B�ja�a, a v�cu une spectaculaire sc�ne de violence et d�agression commise par un membre du parti dissous et ex-��mir� de l�AIS sur les personnes du directeur et du chef de service de l��conomat. Les faits ont eu lieu dans les couloirs de l��tablissement scolaire et devant des centaines d��l�ves qui n�en croyaient pas leurs yeux. Laiss� en dernier de cette audience, le proc�s de l�ex-��mir� de l�AIS a �t� pass� en revue par les instances judiciaires du tribunal de B�ja�a lors de sa session ordinaire en correctionnel de ce lundi. Arezki H. a ni� tous les faits qui lui ont �t� reproch�s. �C�est eux, dira-t-il, au pr�sident du tribunal, qui m�ont agress� en premier lieu, je n�ai fait que riposter � leurs menaces et injures et � aucun moment, je n�ai utilis� mon arme.� Le pr�sident du tribunal, se basant sur les d�clarations des victimes, des t�moins de cette agression caract�ris�e et des certificats m�dicaux pr�sent�s par la d�fense (dix et douze jours d�incapacit�), a longuement interrog� le coupable sur les r�elles causes l�ayant pouss� � commettre son geste sans pour autant arriver � se justifier. L�ex-��mir� n�a, � aucun moment, voulu reconna�tre son forfait. Le procureur de la R�publique, lors de son long r�quisitoire se basant sur l�article 144 du code p�nal, a vivement critiqu� les irr�parables gestes du d�tenu tout en insistant sur la pr�m�ditation sur le forfait du pr�venu � l�encontre des responsables du CEM, et ce, durant l�exercice de leurs fonctions. Celui-ci a requis 18 mois de prison ferme et 10 000 DA d�amende avant que la d�fense intervienne dans le sens de la cl�mence et de la r�conciliation. �Mon client, qui n�est autre qu�un responsable de l�ex-parti dissous, a tout fait afin d��viter cette rixe dans l�enceinte scolaire. Il est rentr� des maquis non pas pour semer le d�sordre, mais pour r�concilier les gens et pr�ner la paix comme le souhaitait le pr�sident de la R�publique. Ce n�est pas avec une si simple affaire qu�on veut dramatiser et politiser la chose.� Apr�s d�lib�rations, le tribunal correctionnel de B�ja�a a condamn� Arezki H. � deux mois de prison ferme et 10 000 DA d�amende.