Apr�s un mois de je�ne plus ou moins mod�r� cette ann�e, en ce qui concerne les prix affich�s dans diff�rents march�s du pays, l�heure fut ce weekend, jour de l�A�d, � se souhaiter mutuellement bonne f�te, avec une pens�e particuli�re aux proches et parents qui ont quitt� ce monde. Leur absence en ces jours de f�te est souvent pesante. Heureusement, la joie des tous petits vient �gayer l�ambiance avec leur rire et leur joie de vivre. Amel B. - Oran (Le Soir) - Durant le mois sacr� du Ramadhan, les Alg�riens se sont toujours r�v�l�s �tre de grands consommateurs de diff�rents mets et sucreries et de quelconques nouveaut�s culinaires app�tissantes. Que les prix furent raisonnables ou pas, les bourses en ont souffert. Pour preuve, certains en sont venus � emprunter pour finir ce mois sacr� et se retrouver avec un budget de ce mois de novembre en d�s�quilibre. Mais leur consolation r�side en la r�solution de serrer la ceinture afin de faire face � d�in�vitables difficult�s financi�res. Cette ann�e, contrairement aux ann�es pr�c�dentes, le ciel fut bien cl�ment, tellement cl�ment que pour les parents qui ont pr�f�r� choisir des habits de l�A�d chauds pour leurs enfants, cela s�est r�v�l� inutile. Les tous petits avaient si chaud qu�ils ont tous attach� leurs vestes ou gilets autour de la taille. Mais au soir, ils ont vite fait de les rev�tir le temps s��tant rafra�chi. La particularit� de cette ann�e fut l�afflux des m�nag�res vers les p�tisseries pour l�achat des g�teaux de l�A�d et �viter de les pr�parer chez soi. Si pour certains (nes) l�id�e est inconcevable car pour eux (elles), �le charme� des g�teaux de l�A�d r�side en leur pr�paration � la maison par les jeunes filles et les m�res de familles, alors que pour d�autres, cette tradition peut �tre contourn�e au profit du repos en �vitant un casse-t�te inutile dans le choix des recettes, mais aussi de celles que l'on risque de rater. Mais comme chaque ann�e, la joie de tous r�side en cette ambiance chaleureuse que chacun �prouve en souhaitant bonne f�te aux proches et m�me aux inconnus car en ce jour, les �mes sont plus sereines, g�n�reuses et surtout synonymes de fraternit� et de bont�, pourvu que �a dure.