L�universit� centrale Mentouri a abrit� dimanche dernier un colloque national sous le th�me de �La ville alg�rienne et les transformations contemporaines : probl�mes et solutions�. Sous l��gide du ministre d�l�gu� charg� de la ville, M. Boukerzaza en l�occurrence, cette rencontre a permis de mettre en �vidence les probl�mes que conna�t la ville alg�rienne. Des probl�mes qui ont suscit� nombre de recherches et d��tudes traitant des menaces qui s�abattent sur la ville alg�rienne. Les sujets qui ont domin� cette rencontre sont principalement, la crise des logements anarchiques, la dynamique urbaine et la croissance d�sordonn�e, la relation entre le caract�re urbain et la violence dans la ville contemporaine, les outils d�am�nagement et d�urbanisme et la probl�matique de l��volution urbaine et enfin le projet de la ville alg�rienne. Dans son intervention, le ministre d�l�gu� a avanc� qu�� l�horizon 2025, le pays atteindra approximativement les 41 millions d�habitants dont 33 millions seront concentr�s dans des zones urbaines. Quelles sont les mesures prises par nos villes pour affronter demain cette croissance d�mographique ? Ont-elles pris leurs dispositions pour se positionner au sein des r�seaux des villes r�gionales et mondiales ? Telles sont les questions qui ont conduit l�intervention du ministre d�l�gu� qui, dans la foul�e, n�a pas omis de souligner que �la ville c�est le moteur incontournable de l��conomie dans un contexte concurrentiel mondial. Il est utile de mettre en �vidence que le danger r�el que conna�t la ville alg�rienne r�side dans sa croissance d�mesur�e insoutenable et anarchique�. Il mettra par ailleurs, l�accent sur le fait que l��volution de la ville est une arme � double tranchant, participant dans le d�veloppement du citoyen et sa promotion d�une part et � sa marginalisation et son exclusion de la soci�t� d�une autre part. �Le renforcement de l�urbanisme n�est pas synonyme d��volution �conomique contrairement � ce qu�on observe dans les pays d�velopp�s�, soulignera-t-il. Des �tudes effectu�es dans ce sens ont prouv� que les groupements urbains qui ne sont pas accompagn�s de d�veloppement �conomique expos�s � plusieurs dangers dont les plus importants sont la criminalit�, l�ins�curit�, la corruption et la pauvret�. Afin d��viter que nos villes sombrent davantage dans de telles crises il �tait utile d�appeler � la n�cessit� de trouver de nouvelles m�thodes �tudi�es et ordonn�es dans la gestion de la croissance de groupements d�habitations urbaines, qui selon un recensement �labor� en 1998 ont atteint les 600. En outre, d�autres solutions ont �t� envisag�es tels l�am�lioration du niveau social des habitants, le maniement de l�extension des groupements urbains et la prise en charge des petites villes de fa�on � lui permettre une �volution compl�mentaire et homog�ne. �Les petites villes et groupements urbains sont une richesse que nous devons pr�server�, soulignera M. Boukerzaza. Par ailleurs, le premier repr�sentant de la wilaya, M. Boudiaf est intervenu lui, pour donner un aper�u sur le travail effectu� au niveau de la wilaya de Constantine dans la m�me optique et de tous les efforts consentis jusque-l� afin d��viter � la ville les probl�mes pr�cit�s. Il �voquera � ce titre le projet de cr�ation d�une ville universitaire au niveau de la nouvelle ville Ali- Mendjeli, un projet qu�il esp�re �tre concr�tis� dans les plus brefs d�lais.