Des citoyens, scandalis�s par tant de laxisme de la part des institutions de l�Etat, sont venus nous voir pour fustiger le laisser-aller au niveau de la commune de Bordj-Mena�el. Menus de documents et autres missives adress�es � toutes les instances locales, ils d�noncent, en effet, un responsable de l�ex-DEC qui, en d�pit de l�interdiction qui lui a �t� signifi�e par l�autorit� locale et la d�cision du Conseil d�Etat annulant l�attribution du terrain d�assiette, poursuit la construction illicite d�une villa sur un espace vert de la cit� Jolie-Vue. Pis, lors des travaux de construction, cet ex-responsable aurait, selon nos interlocuteurs, des membres de l�association qui porte le nom de cette cit�, d�truit, sur une quarantaine de m�tres le mur de cl�ture du CFPA de la ville. Les citoyens se sont adress�s � l�APC, la subdivision de l�urbanisme et la da�ra de Bordj-Mena�el, la DUC, le chef du cabinet, le secr�taire g�n�ral et le wali de Boumerd�s ainsi que le P/APW. Ces institutions seraient-elles incapables de prendre une d�cision contre un obscur ex-responsable qui d�fie les lois de la R�publique ? Il faut esp�rer que ce silence n�est pas un choix d�lib�r� d�autant que cette affaire de construction illicite r�v�le d�autres affaires li�es � la dilapidation des biens publics, notamment l�attribution opaque de 18 lots de terrain individuels au quartier de Bousba�, un lot de terrain pour la cr�ation d�une coop�rative El Ghazali et 18 lots de terrain au �lotissement premi�re phase� o� est situ�e pr�cis�ment cette construction illicite (lot n� 18) que les riverains d�noncent. Ces distributions ill�gales ont �t� effectu�es, rappelonsle, par l�ex-DEC, M. Deriche, lequel a �t� reconduit � la t�te de l�APC lors des �lections frauduleuses de 1997 sur la liste du RND. En effet, le Conseil d�Etat a rendu un arr�t�, en 2003, annulant trois d�lib�rations concernant justement ces affectations. Par ailleurs, cette b�tisse fait l�objet d�un arr�t� de d�molition, n� 32 du 23 janvier 2005. Arr�t� approuv� en date du 18 f�vrier 2005 et signifi� au concern� le 2 mars 2005. La da�ra de Bordj- Mena�el a �t�, semble-t-il, relanc�e au sujet de cette d�molition le 1er juin 2005. A ce jour, le constructeur continue son �uvre en marge de la loi sans qu�aucun responsable n�ose lever le petit doigt. Au vu de ces informations, on ne peut s�emp�cher de se poser des questions : � quoi servent les r�unions suivies de d�cisions et d�arr�t�s �mis par les institutions �tatiques locales ? Ce refus d�ex�cuter une d�cision ne rel�ve-t-il pas de la volont� d�occulter d�autres affaires qui ne manqueraient certainement pas d'�clabousser les nababs de cette ville et des personnalit�s de l�administration ?