Le groupe Cevital sera la premi�re entreprise priv�e � �mettre prochainement un emprunt obligataire, de m�me que l�Entreprise nationale de forage (Enafor), filiale du groupe Sonatrach. Une annonce du pr�sident de la Commission de surveillance des op�rations en Bourse (Cosob), Ali Sadmi, h�te hier de l��mission radiophonique arabophone �El Mountada�. Tout en ne d�voilant pas le montant de ces deux emprunts, le pr�sident de la Cosob a pr�cis� que le groupe Cevital est en bonne voie de finaliser son dossier aupr�s de cette autorit� de r�gulation du march� boursier national. En fait, Ali Sadmi a estim� positif le recours des entreprises priv�es au march� financier local, ce qui leur permet d�engranger des b�n�fices. Cela m�me si le pr�sident de la Cosob a affirm� qu�il ne connaissait pas le cours actuel des transactions des obligations d�Air Alg�rie et de Sonelgaz. Deux �metteurs fortement incit�s � admettre leurs titres en Bourse et � plus de transparence m�me si Ali Sadmi a pr�cis� qu�il ne pouvait pas le leur imposer, ces titres �tant transig�s actuellement au gr� � gr�. N�anmoins, l�essentiel �tant, selon lui, tant de conna�tre les prix de vente et d�achat des titres que de prot�ger les petits �pargnants. Ces derniers qui ont souscrit � deux op�rations ayant pu remporter �un succ�s consid�rable� m�me si, selon Ali Sadmi, la demande exc�de parfois l�offre concernant ces obligations �mises. Par ailleurs, le pr�sident de la Cosob pr�voit imminente, d�but 2006, l�introduction en Bourse du titre de l�entreprise publique h�tel El Djaza�r qui remplit les conditions, selon lui. Une entreprise dont la privatisation, ainsi que celle d�autres entreprises publiques, par la Bourse est in�luctable et a �t� d�cid�e par les pouvoirs publics, dans �une volont� politique� de relancer la Bourse, symbole, selon Ali Sadmi, de �la d�mocratie �conomique�. Un processus de privatisation de quelques entreprises par la Bourse qui est finalis� en collaboration entre la Cosob et le minist�re de la Participation, et en voie d�ach�vement dans quelques semaines. Certes, la Cosob veille, selon Ali Sadmi, � garantir les conditions � m�me de permettre cette relance de la Bourse. Cependant, celle-ci n�cessite de la patience et un fonctionnement sur de nouvelles bases, conform�ment aux standards internationaux. N�anmoins, il n�a pas manqu� de cibler l�absence de culture de la Bourse et de culture financi�re au sens large, au niveau tant des entreprises que du public. De fait, selon lui, l�environnement devant jouer son r�le et les op�rateurs �conomiques priv�s devant offrir plus de transparence, un statut juridique sous la forme de soci�t� par action (SPA) et �tre �des soci�t�s de capitaux et non de personnes�. Cela �tant, le probl�me de l�ad�quation entre l�offre et la demande de produits boursiers restera encore de mise sans toutefois faire l�objet d�appr�hensions injustifi�es, selon Ali Sadmi, dans le contexte du march� actuellement �tr�s �troit� et de la privatisation en voie des entreprises publiques. Tout en pr�cisant que la Cosob n�est pas concern�e directement par l�ouverture du capital d�Alg�rie T�l�com et du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA) � �un repreneur strat�gique et actionnaire de r�f�rence �tranger�, Ali Sadmi a sugg�r� d�introduire en Bourse et au profit des Alg�riens une partie (20 � 25%) du capital restant. Ce faisant, Ali Sadmi a consid�r� que le minimum l�gal exig� actuellement pour toute introduction en Bourse, 20% du capital, �tait insuffisant pour permettre une plus grande attractivit� de la Bourse pour les investisseurs, une capacit� de d�cision plus importante ainsi qu�une gestion diff�rente. L�essentiel �tant de susciter, selon lui, un plus grand int�r�t du large public, Ali Sadmi a r�it�r� sa demande d�augmenter ce minimum l�gal � 33%, soit une minorit� de blocage au b�n�fice, notamment, des investisseurs institutionnels. Mais aussi, d�inviter les banques, en tant que teneurs de comptes, � renforcer l�interm�diation en Bourse et � d�velopper les nouveaux m�tiers de la finance et de transaction des titres et autres m�tiers de demain. Cela favorisant, selon lui, le transfert du risque vers le march�.