Depuis quelque temps, la DUC de Sa�da souffre d�un d�p�rissement au niveau de sa gestion administrative, compte tenu de ses m�thodes de travail qui ne font pas l�unanimit� et ne cessent d��tre critiqu�es par une forte majorit� de travailleurs de cette structure relevant du minist�re de l�Habitat. Dans une correspondance adress�e par la section syndicale UGTA de Sa�da � l�inspecteur g�n�ral du minist�re et dont une copie a �t� remise � notre r�daction, les protestataires d�noncent la frustration qu��prouvent quotidiennement les employ�s. Selon leurs dires, le directeur qui exer�ait les m�mes fonctions � Mascara, de surcro�t contest� par l�ex-wali de la wilaya, M. Kadi, mut� � Bordj-Bou-Arr�ridj, a marginalis� tous les cadres de son administration sauf ceux qui se plient � ses exigences afin de mettre main basse sur l�ensemble des �services administratifs� surtout les plus juteux ce qui d�ailleurs �font jaser plus d�un � Sa�da...� �Depuis sa venue � Sa�da il y a un an, ce directeur qui se trouve �galement dans le collimateur des services de la wilaya menace tout agent qui oserait le contredire : chantage, pressions, licenciements abusifs et d�p�t de plainte aupr�s des autorit�s judiciaires. Six cadres ont �t� sa proie, il s�agit de D.M. agent administratif, B.B., TS de l�urbanisme, A.K. ing�nieur d�Etat, M.S., assistant principal et chef du contentieux, r�voqu�, B.R. architecte, M.C. assistant administratif. Ces derniers sont soup�onn�s d��tre � l�origine d�une lettre anonyme d�non�ant le mic-mac au sein de cette �direction�. Voulant conna�tre �galement la version version du directeur en ce qui concerne ces accusations, ce dernier, se porte toujours absent et � chaque fois sa secr�taire nous r�pond : �Il est sorti sur chantier o� il tient une r�union�. Pour le moment, la tension est � son paroxysme. Les protestataires comptent mener des actions pour d�clencher des r�actions du ministre de l�Habitat, M. Hamimid. Au niveau de la DUC, personne n�oserait se dresser contre le directeur qui est affubl� du sobriquet �Lucky Luke�. Mieux encore, le directeur en �cartant les cadres de son administration, a fait appel � des dipl�m�s de la formule pr�-emploi au nombre de 18 dont deux jeunes en leur confiant des postes sensibles. Le DUC de Sa�da qui se dit bien prot�g� par ses responsables d�en haut, n�h�site pas � passer outre la r�glementation en vigueur concernant la nomination de cadres � des postes aussi sensibles, sinon comment expliquer le cas de 28 postes budg�taires allou�s par le minist�re au titre de l�exercice 2003-2004 qui ont �t� annul�s suite � la m�connaissance des textes privant ainsi les dipl�m�s-ch�meurs d�un emploi. Pour ce qui est des services techniques, il existe 7 inspecteurs d�urbanisme qui v�g�tent dans les bureaux et comble de l�ironie, ils touchent 10% d�indemnit�s de terrain, alors qu�il y a un seul inspecteur de l�urbanisme qui s�occupe du suivi de tous les projets de r�alisation engag�s � travers toute la wilaya et cette situation de non-professionnalisme compromettra � coup s�r la qualit� des travaux. Une situation soulev�e d�ailleurs par le wali en personne lors de ses tourn�es d�inspection et de travail. Alors une question s�impose d�elle-m�me. Comment r�ussir le plan quinquennal 2005/2009 � Sa�da, sachant que des cadres se trouvent enferm�s dans des bureaux � ne rien faire ? En attendant que toute la lumi�re soit faite sur ce qui se trame � la DUC et qui n�a pas encore livr� tous ses secrets, il est � se demander jusqu�o� ira ce bras de fer UGTA et DUC ... Affaire � suivre. Mohamed Ben Amine Les assembl�es �lues dans la tourmente Plusieurs assembl�es communales de la wilaya de Sa�da traversent, ces derni�res semaines, des zones de turbulence entravant s�rieusement leur fonctionnement. Apr�s le dernier scandale qui a �clabouss� l�h�tel de ville de Sa�da et qui a vu la suspension de sept �lus, dont le maire Khaldoun, une autre affaire semble prendre l�allure d�un v�ritable feuilleton et qui est relative au limogeage du maire de A�n Skhouna. Cette d�cision intervient juste apr�s les accusations port�es � son encontre par les �lus de la commune au nombre de cinq, toutes tendances politiques confondues, et qui concernent la mauvaise gestion. Samedi dernier, l�intervention de l�administration de tutelle a permis � la collectivit� locale de continuer � assumer son service public en �loignant le pr�sident d�APC du si�ge d�cri�. D�autres informations font �tat des carences et d�faillances de l�APC de Doui Thabet. Cette situation de blocage a de f�cheuses cons�quences sur la bonne marche des assembl�es �lues, plusieurs d�entre elles n�ont pas pu adopter leur budget annuel en raison des dissensions et des divergences apparues entre les membres qui les composent. Le citoyen, quant � lui, se trouve, d�s lors, p�nalis� � plus d�un titre.