Le Palais des congr�s a abrit� ce mardi une journ�e d�infomation autour du th�me �L�eau et l�agriculture�. Elle a �t� organis�e par l�agence de bassin hydrographique Oranie Chott Chergui. Les participants prendront connaissance de la mission du bassin qui s�inscrit dans la nouvelle politique de l�eau adopt�e par l��tat. Celle-ci a �t� rendue n�cessaire pour faire face au d�ficit enregistr� durant ces vingt derni�res ann�es en terme de pr�cipitations. Le mot d�ordre lanc� par les intervenants �tait d��conomiser imp�rativement l�eau, cette ressource qui se rar�fie. Cela concerne bien s�r d�abord le consommateur qu�est le citoyen puis l�utilisateur � grande �chelle, l�agriculteur. Pour le cas pr�cis de la wilaya de Mascara, l�on rel�vera que depuis l�introduction des nouvelles techniques d�irrigation, des r�sultats probants ont �t� enregistr�s et se traduisaient par une meilleure ma�trise de ce produit. Intervenant, le wali de Mascara tiendra d�abord � d�plorer l�absence des agriculteurs, les premiers concern�s peuvent �tre ceux-l� justement qui n�ont cess� de revendiquer des quotas. Quotas qui leur sont attribu�s par le minist�re des Ressources hydriques pour l�irrigation notamment du c�t� des p�rim�tres irrigu�s de Sig et Yabra. Il encha�nera en rappelant que de gros investissements avaient �t� op�r�s dans le secteur de l�hydraulique avec la r�alisation de stations lagunage et autres stations de traitement des eaux sises � Mascara. La tare est le barrage de Fergoug � Mohammadia compl�tement envas� qui ne peut mobiliser que 300.000 m3 sur une capacit� de 17 millions de m3. L�op�ration portant d�vasement de 6 millions de m3 est en cours et sa protection � partir des bassins versants est �galement envisag�e. Autre pr�occupation est celle des fuites d�eau et � ce propos, le premier responsable de l�ex�cutif dira : �Nous sommes sans cesse interpell�s par les citoyens pour mettre fin � ces anomalies�, les fuites d�eau se situeraient autour de 30% de la quantit� d�eau produite. Celles qui sont enregistr�es au niveau des canaux d�irrigation sont �galement consid�rables. L�issue de secours serait la r�alisation de canaux souterrains pour parer aux piquages illicites. Une lutte implacable est men�e, faut-il le signaler, au niveau du territoire de la wilaya contre les fuites et contre les forages illicites par la police des eaux. C�est au niveau de la plaine de Ghriss o� l�on recense plus de 2500 puits que les d�g�ts caus�s � la nappe phr�atique sont les plus consid�rables. En 1971, le niveau de la nappe �tait � 14 m�tres, aujourd�hui, il se trouve � plus de 120 m�tres, la baisse de la pluviom�trie bien s�r aidant est �valu�e � 50%. La r�habilitation du p�rim�tre irrigu� annonc� pr�c�demment est report�e aux calendes grecques puisque l�on a d�cid� de surseoir � son �tude qui avait �t� d�j� entam�e. En attendant, la multiplication des retenues collinaires s�impose pour r�pondre aux besoins sans cesse croissants du secteur de l�agriculture. A ce propos, nous apprendrons que pour les sites potentiels pour la r�alisation de barrages existant � Oued-Taht et Oued-El-Abd le projet est en r�flexion en perspective. Ceci donnerait un nouvel �lan � une wilaya � vocation agricole qui se meurt � cause des al�as climatiques.