La r�vision constitutionnelle, objet de moult sp�culations et conjectures dans un pass� pas lointain, remeuble l�actualit� politique nationale. Le pr�sident du Front national d�mocratique (FNA), Moussa Touati, ne convoque pas le conditionnel pour �voquer le r�f�rendum y aff�rent comme perspective � moyen terme. �Le projet de la nouvelle Constitution est fin pr�t depuis une ann�e. Sa soumission � r�f�rendum interviendra dans quelques mois�, a-t-il en effet affirm� hier, lors d�un point de presse anim� au si�ge du parti � Alger. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le leader du FNA ne se met cependant pas du rang des farouchement oppos�s � tout remodelage du texte de la premi�re loi du pays. Il est favorable � une r�vision constitutionnelle qui consacre un r�gime franchement parlementaire. Autrement compris, il ne souscrit pas aux desseins de l�actuel locataire du palais d�El Mouradia qui, lui, travaille la perspective d�un r�gime ouvertement pr�sidentiel. �Nous sommes contre le r�gime pr�sidentiel. Nous sommes pour un r�gime parlementaire, lequel, � notre sens, associe le peuple dans la prise de d�cision.� De son point de vue, le projet de la nouvelle Constitution poursuit, par ailleurs, de soustraire � l�Etat la propri�t� des richesses naturelles nationales, � l�instar des hydrocarbures. �Tout a �t� vendu, alors que c�est anticonstitutionnel.� Abordant, naturellement, la question relative � l�Etat de sant� du pr�sident Bouteflika et la gestion de la communication pendant son hospitalisation, le pr�sident du FNA a estim� que �l�apparition du pr�sident de la R�publique � la t�l�vision nationale pour informer de son �tat de sant� est un comportement civilis� qui tisse la relation entre gouverneurs et gouvern�s�. Sollicit� pour avoir son appr�ciation sur le fait que ce soit cheb Mami qui rend visite au pr�sident � l�h�pital et, du coup, rassure quant � son �tat de sant�, M. Touati a r�torqu� que �cela d�note de la faiblesse du gouvernement et du reste des institutions de la R�publique�. Ceci tout en consid�rant que Mami n�avait pas � faire de d�claration publique. �Cheb Mami est un citoyen alg�rien qui a eu la chance de rendre visite au pr�sident � l�h�pital, il n�aurait pas d� rendre compte, c��tait aux institutions de le faire.� Sur un autre registre, le pr�sident du FNA a d�nonc� la loi fran�aise du 23 f�vrier 2005 qui glorifie le colonialisme. Il a �galement d�nonc� l�absence de r�action prompte de la part du Parlement alg�rien. �Les institutions alg�riennes sont rest�es muettes. Seul le mouvement associatif a eu la r�action qu�il fallait et au moment qu�il fallait�, a-t-il d�plor�. Le pr�sident du FNA, dont le parti a tenu une session de son conseil national les 15 et 16 d�cembre, a consid�r�, en outre, qu�il n�y a pas en Alg�rie d�organisation capable de d�fendre les int�r�ts du citoyen. Selon lui, l�UGTA s�occupe � d�fendre le patronat. �Les r�unions tripartites sont des rencontres patronales�, a-t-il dit.