Les 170 employ�s de l�Entreprise de menuiserie de bois et aluminium (EMBA), implant�e � Mechtras, dans la da�ra de Boghni, � quelque 40 km de Tizi Ouzou, ne per�oivent � d�faut de salaires que des �avances� d�risoires de 2 000 et 3 000 DA, depuis le mois de mai dernier. L�ex-Entreprise nationale de menuiserie g�n�rale et pr�fabriqu� (ENMGP), ayant recouvrer son autonomie de gestion en 1998, et que d�aucuns croyaient � l�abri des crises v�cues par de nombreuses entreprises publiques ayant entra�n� leur dissolution ou leur privatisation, n�arrive plus � payer ses employ�s depuis huit mois, et ce, � cause d�une multitude de probl�mes auxquels elle est confront�e : concurrence du priv�, absence de plan de charges, impossibilit� de contracter de nouveaux march�s, �loignement de l�unit� des chef-lieux de la wilaya de Tizi-Ouzou et surtout d�Alger o� sont localis�es les grandes entreprises nationales et �trang�res de construction. Ceci, en sus des redevances fiscales et de cotisations sociales des employ�s non honor�es. L�entreprise, tel un bateau qui prend l�eau de toutes parts, conna�tra irr�m�diablement le sort de ses semblables, car elle est depuis septembre propos�e � la privatisation. Dans l�attente d��ventuels preneurs, qui ne se sont, malheureusement, pas manifest�s jusque-l�, les employ�s de l�EMBA n�appr�hendent gu�re l�avenir avec optimisme. Et pour cause, outre les salaires non per�us, ils redoutent la compression d�effectif et le spectre du ch�mage. B. S. PROTECTION DES DROITS DU CONSOMMATEUR Combler le vide juridique Vulgariser les dispositions de la loi portant protection du consommateur et celle relative aux pratiques commerciales, sensibiliser sur les risques alimentaires et la promotion des droits du consommateur auront �t� les points d�orgue de la journ�e portes ouvertes, organis�e jeudi 22 d�cembre � Tizi-Ouzou sur l�initiative de l�association Consommons sain. Cette rencontre avec les citoyens aura permis � cette association de sensibiliser l�opinion publique sur les projets de la politique � l��gard du consommateur, en g�n�ral, et la s�curit� des produits, en particulier, non sans lancer un cri d�alarme sur les dangers qui menacent les int�r�ts des consommateurs dans un environnement o� la gestion des affaires semble prendre le dessus sur les droits fondamentaux et l�gitimes des consommateurs. Tout en mettant en exergue les risques qui ont atteint des proportions alarmantes, vu les irr�gularit�s constat�es en mati�re de conditions de vente, d�entreposage des produits alimentaire, la journ�e portes ouvertes �tait aussi une mani�re d�interpeller les consommateurs et de passer � une autre phase, celle de sugg�rer et de participer au d�bat suite � la publication de tout un arsenal juridique impliquant les associations de protection du consommateur. L�association Consommons sain a pris soin de proposer d�autres mod�les d��tiquetage, pr�conisant que le nouveau mod�le comportera d�autres notions par rapport � celui d�j� existant. Elle se constitue aussi partie civile tout en privil�giant les r�glements � l�amiable en cas de litige. La d�fense des droits du consommateur, c�est d�avoir le droit � la s�curit�, de choisir et d��tre inform�. En mati�re de s�curit� des produits, Consommons sain exige de renforcer la collaboration et l�information pour mieux accro�tre la confiance des consommateurs et remettre en cause les abus et les injustices qui tendent � minimiser leurs droits. Depuis sa cr�ation, avril 2004, cette association s�attelle � mettre en place des m�canismes de protection des consommateurs garantissant la satisfaction des besoins essentiels, r�affirmant � chaque fois son engagement � �uvrer pour le droit � la repr�sentation qui se veut indispensable pour les consommateurs. J. L. Hassani D�couverte macabre � Larba�-Nath-Irathen Le corps d�un jeune femme sans vie, la vingtaine consomm�e, a �t� d�couvert avant-hier vers 16 h au milieu d�une d�charge publique sur le CW1 reliant la ville de Larba�-Nath-Irathen � A�t-Oumalou. Le cadavre, tr�s ab�m� et en d�composition avanc�, a �t� retrouv� par une �quipe de chasseurs sortie pour une battue qui a aussit�t alert� les services de S�ret� de da�ra. Les premiers �l�ments de l�enqu�te ont r�v�l� que la victime a �t� tu�e par strangulation. Une enqu�te a �t� diligent�e illico pour identifier l�auteur de ce crime odieux et les circonstances du drame. J. L. H.
JOURNEE MEDICALE A BOUMERDES �Quoi de neuf en gyn�cologie ?� L�Association de formation m�dicale continue de Bordj- Mena�el (wilaya de Boumerd�s) a organis�, � la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerd�s une journ�e m�dicale intitul�e �Quoi de neuf en gyn�cologie ?�. Plusieurs conf�rences ont �t� anim�es par d��minents sp�cialistes. Ces conf�rences d�un haut niveau s�adressaient aux praticiens �en vue de participer et de mettre � jour leurs connaissances�, nous pr�cisa le docteur Tafat-Bouzid Abdelkrim, pr�sident de cette association tr�s active, par ailleurs. Le docteur Bena�bouche a trait� de la st�rilit� ou l�incapacit� de procr�er ou de mener une grossesse qui touche, selon lui, 14 % des couples, 33 % des cas concernent les femmes et 39 % se rapportent aux difficult�s du couple. Il a longuement dissert� sur les divers processus d�investigation avant l�ultime solution pour des cas pr�cis d�assistance m�dicale de pr�f�condation (AMP). Les docteurs Khodja et Sadji ont trait� respectivement de l��chographie des premier et second semestres de la grossesse et imagerie en 3D. Pr�cis�ment, c�est devant le stand o� la firme Tohsiba exposait des �quipements d�exploration du corps humain (�chographie...) qu�un participant nous a affirm� que l�imagerie en 3D n�apporte pas une grande nouveaut� � l�exploration strictement m�dicale. �C�est beaucoup plus spectaculaire. Elle (l�imagerie) permet de montrer simplement l��volution du f�tus puis du b�b� dans le ventre de sa m�re sans plus�, nous a confi� ce pessimiste au sujet des moyens modernes de diagnostic. �Faux !�, s�est exclam� le docteur Sadji. Et d�ajouter : �Nous avions convaincu les plus pessimistes sur le plus qu�apporte l�imagerie pour la d�tection des malformations.� Plusieurs autres th�mes tout aussi importants pour la gyn�cologie ont �t� d�velopp�s par d�autres sp�cialistes, particuli�rement les h�morragies de la d�livrance, les infections g�nitales, l�hypertension et la grossesse, le d�pistage du cancer du col... Revenant aux sources de la m�decine, M. Maabouk, pr�parateur en pharmacie depuis 1976 et chef de service de la pharmacie de l�h�pital de Bordj- Mena�el, a anim� une conf�rence sur la phytoth�rapie en gyn�cologie. En r�alit�, il s�agit des soins, que la science reconna�t d�ailleurs, que prodiguent les grands-m�res et les herboristes qualifi�s aux femmes enceintes � l�aide de recettes � base d�herbes m�dicinales. Nous avons fait bri�vement le tour d�horizon sur la prise en charge de la gyn�cologie au niveau de la wilaya de Boumerd�s avec le docteur Tafat-Bouzid. Il nous a rappel� les probl�mes r�currents que rencontrent les �tablissements hospitaliers de cette r�gion, singuli�rement le manque de m�decins dans le domaine de la gyn�cologie. �Devant l�absence de logements, les praticiens qui viennent d�Alger et qui font face, en outre, � une tr�s forte sollicitation finissent par l�cher et changent d�air.� Il y a lieu de rappeler que les femmes venant des 32 communes de la wilaya de Boumerd�s et qui pr�sentent les signes d�un accouchement � risques sont syst�matiquement �vacu�es soit vers Tizi- Ouzou soit vers Rouiba, A�n- Taya ou Alger. Pour combler ce d�ficit, le docteur Tafat-Bouzid, qui exerce � Bordj-Mena�el, pr�conise entre autres, la formation par le biais du CES (capacit� d��tudes sup�rieures) et l�attribution de logements aux sp�cialistes qui viennent de loin. Abachi L.
DRAME FAMILIAL A CHABET EL-AMEUR Il tue son demi-fr�re pour un lopin de terre La localit� de Chabet-El-Ameur, dans la da�ra des Issers, a v�cu dans la matin�e de mardi dernier des moments d�horreur. Un crime, a, en effet, jet� la consternation et l��moi parmi la population, r�sultant d�un litige familial, La veille de ce drame, lundi dernier. 7 fr�res se seraient disput�s avec leur demi-fr�re, p�re de famille et ma�on de son �tat. Le sujet de cette explication verbale se rapporte, selon nos informations, aux d�limitations d�un terrain familial. Le lendemain, d�s 7 heures, la dispute a repris, mais s�est malheureusement mal termin�e puisque l�un des fr�res a frapp� son demi-fr�re � l�aide d�un couteau le tuant sur le coup. La gendarmerie de la ville des Issers, qui a pris en charge l�enqu�te, a proc�d� � l�arrestation de l�agresseur tandis que le corps de la victime a �t� transport� � l�h�pital de Bordj-Mena�el pour l�autopsie d�usage.